Les maladies mentales augmentent : les hommes sont particulièrement touchés

DLa caisse d’assurance maladie DAK-Gesundheit a présenté un « rapport psychologique », selon lequel le nombre d’absences pour cause de maladie mentale a atteint un nouveau sommet en Hesse l’année dernière. Sur une période de dix ans, l’absentéisme des employés a augmenté de 54 pour cent.

En moyenne, un arrêt de travail pour cause de maladie mentale a duré 32,2 jours. Au total, il y a eu 326 jours d’absence pour 100 assurés DAK, contre 302 l’année précédente, soit une augmentation de huit pour cent. La souffrance psychologique constitue ainsi le troisième motif d’absence du travail pour cause de maladie. En première et deuxième place se trouvent les maladies respiratoires et musculo-squelettiques, comme la bronchite ou la hernie discale.

« Nous devons accorder davantage d’attention aux problèmes de santé mentale en milieu de travail. Les collaborateurs ne doivent pas courir le risque de s’épuiser prématurément un jour», a prévenu la directrice régionale du DAK-Gesundheit, Britta Dalhoff. Dans l’ensemble, les salariés de Hesse étaient « malades aussi souvent ou aussi longtemps que la moyenne nationale », a déclaré Dalhoff.

Le groupe des hommes âgés de 15 à 19 ans a enregistré la plus forte augmentation par rapport à 2022 – avec une augmentation de 61 pour cent. Cette tranche d’âge a également été particulièrement touchée chez les salariées féminines et est celle qui a le plus augmenté, soit 43 pour cent. Le nombre de jours d’absence chez les femmes de 35 à 39 ans a également augmenté de manière significative pour atteindre 35 pour cent.

En comparaison sectorielle, les personnes travaillant dans le secteur de la santé sont les plus touchées par les maladies mentales, avec 469 jours d’absence – sur la base de 100 assurés DAK salariés – 143 jours de plus que la moyenne de tous les autres secteurs.

Les troubles anxieux sont en hausse

Selon le rapport, la plupart des jours d’absence pour cause de maladie mentale étaient dus à la dépression. Viennent ensuite les troubles dits de stress et d’adaptation. Il s’agit de réactions à des événements stressants de la vie, comme les deuils, qui « peuvent se traduire par des changements négatifs de l’état d’esprit ou par des troubles du comportement social », comme l’indique le rapport. Avec une augmentation de 14 pour cent, ils ont enregistré – comme les troubles anxieux – la plus forte augmentation.