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Les maladies cardiovasculaires : première cause de mortalité chez les femmes, mais une prise de conscience insuffisante.

Les maladies cardiovasculaires : première cause de mortalité chez les femmes, mais une prise de conscience insuffisante.

Les dernières années ont vu une augmentation constante des cas de maladies chez les jeunes femmes. Des études récentes ont montré que les femmes âgées de 15 à 30 ans sont particulièrement touchées par ces maladies. Des facteurs tels que le stress, le mode de vie sédentaire, les régimes alimentaires déséquilibrés et les changements hormonaux peuvent être à l’origine de cette hausse de cas. Il est crucial que les femmes soient informées et sensibilisées aux risques afin de prévenir ces maladies. Dans cet article, nous allons explorer les différentes maladies qui touchent les jeunes femmes, ainsi que les facteurs qui exacerbent leur risque. Nous vous fournirons également des conseils pour un mode de vie plus sain, afin que vous puissiez prendre soin de votre santé et prévenir ces maladies.


Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez les femmes en France, mais seulement 46 % des patientes sont conscientes de ce risque, selon les résultats d’un sondage Ifop. Les femmes de plus de 50 ans sont généralement bien informées sur les facteurs de risque, mais les plus jeunes ont moins de connaissances en matière de santé cardiovasculaire. Une étude financée par la Fédération Française de Cardiologie, menée auprès de 314 patientes âgées de moins de 50 ans, a révélé que 86 % présentaient des facteurs de risque modifiables, tels que le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète et la dyslipidémie. La réadaptation cardiaque, qui comprend des programmes d’exercice, de nutrition et de gestion de l’anxiété, est souvent négligée, bénéficiant seulement à 15 % des femmes. Cela entraîne une perte de chance estimée à 26%. La recherche souligne également que 30 % des femmes atteintes d’un infarctus du myocarde ont eu des complications de grossesse, telles que le diabète gestationnel ou l’hypertension gravidique, et que 87 % des femmes sous contraception combinée œstro-progestative avaient au moins une contre-indication à cette association.

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