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Les locaux de prière seront interdits dans les écoles publiques par Drainville.

Le débat sur la laïcité de l’État et la neutralité religieuse dans les institutions publiques est toujours d’actualité au Québec. Le gouvernement provincial, sous la direction de Bernard Drainville, a récemment annoncé l’intention d’interdire les locaux de prière dans les écoles publiques. Cette décision a suscité de vives réactions de la part de différentes communautés religieuses ainsi que de certains groupes de défense des droits. Dans cet article, nous allons examiner de plus près cette proposition controversée et discuter de ses implications pour l’éducation et la liberté religieuse dans notre société.


Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a annoncé mercredi qu’il émettra une directive pour interdire les lieux de prière dans les écoles publiques du Québec. Cette décision est prise en conformité avec la “Loi 21” de l’État québécois, qui prône la laïcité. Cette interdiction faisait suite à la décision de deux écoles secondaires de Laval d’ouvrir un local de ressourcement temporaire pour les élèves souhaitant prier. Les directions de ces établissements ont justifié cette décision en expliquant que de nombreux élèves priaient dans des endroits inappropriés de l’école.

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M. Drainville avait précédemment fait savoir que l’ouverture de lieux de prière ne devait pas être réservée à une seule religion, mais il est revenu sur ses propos en affirmant que les écoles ne sont pas des lieux de prière et qu’il n’est pas possible de les transformer en salles de prière. Il a souligné que chacun pouvait prier à sa guise, à condition que cela ne perturbe pas la vie scolaire.

La directive s’applique à toutes les salles ou locaux d’une école, a précisé le cabinet de M. Drainville. Le Centre de services scolaire de Laval a confirmé qu’il se conformera aux directives du ministre.

L’Assemblée nationale a adopté la motion du député Pascal Bérubé et du ministre de l’Éducation, affirmant que la mise en place de lieux de prière dans les écoles publiques va à l’encontre du principe de laïcité, peu importe la confession.

Les établissements scolaires sont des lieux laïques dont la mission fondamentale est l’apprentissage, a déclaré la députée libérale Marwah Rizqy. Elle a souligné qu’il revenait au ministre Drainville d’établir des directives claires pour assurer que les principes de laïcité de l’État, d’égalité homme-femme et de liberté de religion soient respectés. Alexandre Leduc, député de Québec solidaire, a précisé qu’il était mal à l’aise avec l’idée de lieux exclusivement dédiés à la prière dans les écoles, mais qu’il n’avait aucun problème avec des lieux de ressourcement multiconfessionnels ouverts à tous, hommes et femmes, qui ne prennent pas de salles prévues pour l’apprentissage.

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En résumé, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, émettra une directive interdisant les lieux de prière dans les écoles publiques du Québec, conformément à la “Loi 21” sur la laïcité. L’Assemblée nationale a adopté une motion affirmant que la mise en place de lieux de prière dans les écoles publiques est contraire au principe de laïcité, peu importe la religion. Les établissements scolaires étant des lieux laïques d’apprentissage, le ministre a souligné qu’il était important de respecter les directives énoncées pour assurer la liberté de religion tout en préservant l’environnement d’apprentissage scolaire.

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