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Les interdictions «neutres» des employeurs de se couvrir la tête ne sont pas discriminatoires à l’égard des femmes musulmanes, selon les règles de la Cour de justice de l’UE – JURIST

Les interdictions «neutres» des employeurs de se couvrir la tête ne sont pas discriminatoires à l’égard des femmes musulmanes, selon les règles de la Cour de justice de l’UE – JURIST

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) jeudi gouverné que les interdictions sur le lieu de travail affectant les vêtements religieux ne constituent pas une discrimination dans certaines circonstances. Une femme musulmane, appelée LF, amené une plainte pour discrimination à l’encontre d’une société dénommée SCRL fondée sur Loi générale anti-discrimination belge. SCRL a refusé de considérer la demande de stage de LF parce qu’elle a refusé d’enlever son foulard, et SCRL n’autorise aucun couvre-chef, religieux ou non. SCRL affirme que LF n’a pas respecté la politique de neutralité incluse dans ses conditions d’emploi. La prestataire soutient que la politique est une violation de ses droits.

La CJUE a évalué si les politiques de neutralité discriminent les travailleurs qui exercent leur liberté de religion en portant un signe visible, comme un foulard, alors que d’autres travailleurs peuvent pratiquer la liberté religieuse sans porter de signe visible. Le tribunal s’est finalement prononcé en faveur de la SCRL sur la base d’une « règle interne » de neutralité au sein de l’entreprise. Le tribunal a expliqué : «[a] l’interdiction de porter toute forme visible d’expression de convictions politiques, philosophiques ou religieuses sur le lieu de travail est justifiée par le besoin de l’employeur de présenter une image neutre.

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Selon l’arrêt, une politique qui affecte certains groupes plus que d’autres “ne constituerait pas une discrimination indirecte si elle était objectivement justifiée par un objectif légitime et si les moyens d’atteindre cet objectif étaient appropriés et nécessaires”. Cependant, la CJUE a précisé que les employeurs doivent objectivement justifier de telles politiques et démontrer un « besoin réel de la part de cet employeur » d’une politique de neutralité.

La CJUE a également examiné si Article 1er de la directive 2000/78/CE du Conseil de novembre 2000, qui établit un cadre pour l’égalité de traitement en matière d’emploi, inclut « la religion et les convictions » comme un même critère protégé ou comme deux catégories distinctes. Le tribunal a statué que « la religion et les convictions » constituaient un seul motif de discrimination.

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