Nouvelles Du Monde

… Les indiscrétions de la semaine en Eure-et-Loir

… Les indiscrétions de la semaine en Eure-et-Loir

Julien Aubert (LR), ancien député du Vaucluse (2012-2022) et fondateur du mouvement Oser la France, un think tank polarisé politiquement sur l’aile droite de la droite républicaine, semble nourrir à l’endroit de Guillaume Kasbarian (Renaissance) quelque acrimonie. Dans un tweet posté la semaine dernière, l’ancien parlementaire évoque le projet de loi contre les occupations illicites de logement, déposé ce mois-ci par le député de la circonscription de Chartres, qui prévoit, notamment, la création d’un délit d’occupation sans droit ni titre, pour lutter contre les impayés de loyers (notre édition du 21 octobre). Dans ce tweet, Julien Aubert s’arroge la paternité de ce nouveau délit. « En 2021, LREM repoussait ma proposition […] pour protéger la propriété », écrit-il, en évoquant l’amendement qu’il avait alors déposé – et qui avait été rejeté – lors de l’élaboration de la loi Asap (Accélération et simplification de l’action publique). « J’espère que Guillaume Kasbarian me reversera des droits d’auteur puisqu’il repompe aujourd’hui une partie de ma proposition de loi. » Avec davantage de bonheur, semble-t-il, puisque l’ensemble du groupe Renaissance à l’Assemblée a signé, la semaine dernière, la proposition de loi du député de Chartres. Des vertus de siéger dans la majorité plutôt que dans l’opposition…

La famille des otaries s’agrandit au zoo-refuge La Tanière, à Nogent-le-Phaye

Effectifs réduits

Alors qu’une convention régissant les relations et la répartition des compétences entre la gendarmerie nationale et la police municipale a été signée jeudi 20 octobre, à Nogent-le-Rotrou, certains observateurs se sont posé la question de savoir si cette organisation ne cherchait pas à combler le manque patent de visibilité des effectifs des agents de police municipale sur le terrain depuis quelques semaines. Ce n’est évidemment pas le cas mais force est de constater que les jeunes recrues arrivées en début d’année au sein des services municipaux sont actuellement en formation et que leur absence fait évidemment défaut. Ne serait-ce que pour qui voudrait refaire une carte d’identité ou un passeport au poste de police municipale.

La D 923 plutôt que l’autoroute

Appelé à venir signer, jeudi 20 octobre, à Nogent-le-Rotrou, la convention gendarmerie-police municipale, le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, est arrivé avec un peu de retard, ce qu’on appelle souvent le fameux « quart d’heure percheron ». En fait, a-t-il expliqué, à l’occasion de sa première venue dans le Perche, il ne s’imaginait pas qu’il fallait compter une bonne heure, via l’autoroute, entre la capitale eurélienne et celle du Perche. Il avait visiblement plutôt tablé sur trois quarts d’heure de trajet. La sous-préfète de l’arrondissement nogentais, Naaïma Mejani, lui a conseillé pour le retour d’emprunter la D 923 « qui est quasiment plus rapide ».

Le mariage de la rose et du lys

Depuis que le maire de Dreux a annoncé la création d’une rose pour la ville associée au nom de princesse Philoména, Dreux fait la une des sites monarchistes ou people. Et Stéphane Bern a mis sa plume au service de la rose de Dreux-Princesse Philoména dans Paris Match. L’initiative de la Ville connaît un rebondissement inespéré. Il faut dire que la rose est une création d’André Ève, l’un des rosiéristes les plus coté à qui certains particuliers fortunés commandent une création pour leur épouse, leur mère… pouvant coûter jusqu’à 80.000 €. Pour une collectivité, c’est nettement moins cher puisque le rosiériste peut, ensuite, l’intégrer à son catalogue et la vendre. La rose de Dreux-Princesse Philoména aura coûté 5.000 € et a déjà des retombées en terme d’image assure la Ville.

Lire aussi  Des retards importants sont causés à l'aéroport de Dublin en raison du blocage du rond-point par les manifestants.

Le temps est long

Invité, cette semaine, dans l’émission “Les échos de ma commune” de Radio Grand Ciel, radio associative chrétienne qui diffuse ses programmes notamment en Eure-et-Loir, Fabien Verdier, maire (SE) de Châteaudun, a été interrogé sur le dynamisme des entreprises dunoises et, a contrario, sur les friches. « Tout ce qui est vide coûte cher et créé de la non recette, ou génère des coûts pour la Ville et le Grand Châteaudun », précise l’édile au micro. La situation de l’ancienne usine GSP, soit deux hectares laissés à l’abandon, n’a pas échappé à l’animateur, qu’il qualifie d’« horreur depuis 40 ans qui n’embellit pas la ville ». Fabien Verdier avance que l’équipe municipale travaille sur le sujet. « On est en procédure d’expropriation, le juge a rendu ses conclusions. On espère être propriétaire très prochainement pour développer le fameux pôle cinéma. » Mais voir ce projet émerger d’ici la fin de la mandature relève de l’espoir. « Je ne promets rien là-dessus. La France est un pays où le temps est long et les procédures administratives sont très longues. J’aimerais pouvoir aller beaucoup plus vite », s’est-il défendu.

Le célèbre youtubeur automobile Pog était à Chartres !

La recette des déchets

La bonne surprise pour Stéphane Lemoine. Le président de la communauté de communes des Portes euréliennes d’Île-de-France et président du Syndicat intercommunal pour le traitement et la valorisation des déchets (Sitreva) se réjouit des recettes budgétaires de l’usine d’incinération de Ouarville de 2022. Alors même que l’année n’est pas terminée, le président prévoit des recettes avoisinant 2,5 millions d’euros. Les recettes prévisionnelles annoncées en début d’année prévoyaient une somme autour de 600.000 €. L’usine d’incinération obtient ce résultat favorable grâce à la revente d’énergie. « L’usine traite 130.000 tonnes de déchets chaque année et permet de fournir entre 15.000 et 20.000 foyers à proximité de Ouarville », selon Stéphane Lemoine.

Lire aussi  Projet immobilier à Chartres : l'association écologiste reste mobilisée contre l'abattage de trois marronniers

L’habitude des escaliers

Une panne d’ascenseur évoquée en réunion.. au 2e étage sans ascenseur. C’est de cette manière que Philippe Blety, directeur général d’Habitat Eurélien, a accueilli, vendredi, trois locataires du 25 et 27 rue de Bruxelles, à Lucé, pour une réunion suite à une panne d’ascenseur qui dure depuis le mois de juin. Venues exprimer leur mécontentement, les locataires ont décrit leurs difficultés dues à des problèmes de santé (asthme…) , des handicaps (prothèses…) ou par la présence d’enfants en bas âge. Les deux immeubles sont respectivement composés de sept et huit étages.

Pour toi Arménie

Deux députés d’Eure-et-Loir, Guillaume Kasbarian (Renaissance, circonscription de Chartres) et Luc Lamirault (Horizons et apparentés, circonscription de Nogent-le-Rotrou), font partie de la délégation parlementaire actuellement en déplacement officiel en Arménie, afin de soutenir les ressortissants de ce pays, en conflit depuis 2020 sur ses zones frontalières, avec son voisin, l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie. Le député de Chartres (à gauche sur la photo), d’origine arménienne, et son collègue percheron (à droite), sont arrivés à Erevan, capitale de l’Arménie, jeudi soir. Vendredi, ils ont eu un entretien avec le Premier ministre, le groupe d’amitié France-Arménie et le défenseur des droits, avant de visiter un centre de rééducation pour les blessés et mutilés de guerre. Samedi 28 octobre 2022, ils devaient se rendre « dans le sud du pays pour mesurer les dégâts causés par l’Azerbaïdjan et recueillir les témoignages de victimes », a expliqué Guillaume Kasbarian, que nous avons pu joindre vendredi soir. La délégation doit rentrer en France ce dimanche.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT