Depuis la victoire de Joakim Noah au Florida en 2006 et 2007, aucune équipe n’a réussi à remporter deux titres consécutifs au tournoi NCAA masculin. Aucun champion n’avait même atteint la demi-finale l’année suivant sa victoire. C’est le défi que vient de relever Connecticut, tenant du titre. Parmi les favoris de la March Madness, U-Conn n’a eu aucun mal à se défaire de l’université d’Illinois, samedi (77-52) et accède ainsi au Final Four, prévu les 6 et 8 avril à Glendale (Arizona). L’équipe cherche à remporter un sixième titre national, ce qui l’égaliserait à North Carolina – seuls UCLA (11) et Kentucky (8) ont des palmarès plus riches.
Pour remporter un match disputé au TD Garden de Boston, Connecticut a enchaîné une impressionnante série de 30 à 0. Il restait moins de deux minutes dans la première mi-temps lorsque Marcus Domask (17 points) continuait de maintenir l’illusion d’un match serré pour Illinois, l’une des meilleures attaques des États-Unis cette saison (23-23). Le reste du match a été marqué par une faible performance offensive (17 sur 67 au tir, 52 points marqués, total le plus bas de la saison) de la part de U-Conn et de son géant inarrêtable Donovan Clingan (2,18 m, 22 points, 10 rebonds, 5 contres et de nombreux tirs contestés ou découragés). Illinois a été dépassé, restant près de dix minutes sans marquer de point (23-53, 28e, 17 tirs manqués d’affilée pour Illinois).
dix
Les Huskies de Connecticut ont enchaîné une dixième victoire de suite avec une marge d’au moins dix unités dans la « March Madness ». Un record dans l’histoire du tournoi NCAA, selon ESPN. Cette saison, U-Conn a remporté des matchs couperets avec des écarts de 39, 17, 30 et 25 points.
Alabama, première
L’équipe qui affrontera les Huskies au Final Four sera Alabama, qui fera sa première apparition dans la finale à quatre après sa victoire 89-82 sur Clemson. Mark Sears a mené l’équipe à la victoire grâce à son adresse à longue distance (7 tirs à 3 points réussis sur 14 tentatives, 23 points au total), illustrant une soirée prolifique (16 sur 36) pour l’équipe surnommée « Crimson Tide ». Après avoir battu North Carolina au tour précédent, Alabama, également menée par Nick Pringle (16 points, 11 rebonds) et Jarin Stevenson (5/8 à longue distance), a comblé un déficit de 13 points (13-26, 13e).
Le rêve de Mohamed Diarra
Un Français se joindra-t-il à tout ce beau monde à Glendale la semaine prochaine ? La réponse sera donnée dimanche soir, lors de la fin des quarts de finale. Mohamed Diarra joue un rôle essentiel au sein du « Wolfpack » de North Carolina State, qui n’avait pas atteint l’Elite Eight depuis 1986, n’était même pas assuré de participer au tournoi il y a quelques semaines et a depuis accumulé huit victoires. L’intérieur originaire de Montreuil (23 ans), auteur de 11 points et 15 rebonds lors de la dernière victoire face à Marquette (67-58), sera confronté à Duke. Le dernier affrontement opposera Purdue et Tennessee.
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