LONDRES | C’est sous les huées de la foule anglaise, pourtant réputée comme très respectueuse, que la Bélarussienne Victoria Azarenka a quitté le court 1 de Wimbledon, tard dimanche, après sa défaite en ronde des 16 face à l’Ukrainienne Elina Svitolina. Un match relevé, perdu 2-6, 6-4 et 7-6 (9) par la 22e favorite, au terme duquel il n’y a pas eu de poignée de main.
C’était devenu la norme à Roland-Garros, il y a un mois, où plusieurs matchs avaient mis aux prises une Ukrainienne et une Russe, ou une Bélarussienne. Pas de traditionnelles félicitations au filet entre les joueuses.
Svitolina, quart de finaliste à Paris aussi, avait expliqué sa décision en soulevant notamment que cela serait mal vu par les soldats qui défendent l’Ukraine.
«Ç’a commencé avec notre gouvernement qui ne serrait pas la main à l’autre gouvernement, avait-elle dit. Vous imaginez aussi ceux qui, sur le front, me verraient agir comme si rien ne se passait?
Svitolina avait d’ailleurs elle-même reçu les sifflets de la foule parisienneaprès sa défaite contre la Bélarussienne Aryna Sabalenka.
Cette dernière l’avait attendue au filet, comme si de rien n’était, tandis que l’Ukrainienne, très impliquée politiquement depuis le début de l’invasion de son pays, s’était rendue directement à sa chaise.
Les bras vers le ciel
En réaction aux huées du public, dimanche, Azarenka a quitt
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