Les gymnastes françaises ont décroché la médaille de bronze du concours par équipe mercredi 4 octobre aux championnats du monde de gymnastique à Anvers, à moins de dix mois des Jeux olympiques (JO) qu’elles disputeront à domicile.
Grâce à une prestation sans faute, Mélanie de Jesus dos Santos, Coline Devillard, Marine Boyer, Morgane Osyssek et Lorette Charpy ont obtenu un score de 164,064 points et offrent à la France sa première médaille mondiale par équipe depuis 1950. L’équipe américaine avec Simone Biles a été sacrée (167,729 points) devant les Brésiliennes (165,530 points).
Seulement huitièmes l’an dernier aux Mondiaux de Liverpool, les Françaises ont montré un visage radicalement différent cette année, réalisant un concours de haut niveau. Mélanie de Jesus dos Santos a brillé sur tous les agrès, rapportant à elle seule 56,50 points aux Bleues.
Troisièmes avant le dernier agrès, les Françaises ont dû conclure leur soirée à la poutre, l’agrès le plus propice aux pénalités, ce qui aurait pu faire craindre une rétrogradation au classement. Mais elles ont assuré une rotation impeccable qui leur a ouvert la voie du podium.
A l’annonce du résultat, elles ont explosé de joie, sautant sur le plateau de compétition avec le drapeau français. Trois d’entre elles auront encore des chances de médailles individuelles au cours de la semaine, Mélanie de Jesus dos Santos participant à la finale du concours général, Coline Devillard à celle du saut et Lorette Charpy à celle des barres asymétriques.
Simone Biles décroche sa vingt-sixième médaille
Les gymnastes américaines prolongent ainsi le règne des Etats-Unis sur le concours par équipe féminine qui dure depuis 2011. Le sacre des championnes du monde permet à Simone Biles, de retour après deux ans d’absence, de décrocher sa vingt-sixième médaille mondiale et son vingtième titre, nouveau record.
L’Américaine fait à Anvers son retour au niveau international, deux ans après des JO de Tokyo éprouvants. Arrivée au Japon avec le statut de grande favorite après ses quatre titres remportés cinq ans plus tôt à Rio, Simone Biles avait craqué, se retirant de la plupart des épreuves à cause de twistiesdes pertes brutales de tout repère dans l’espace.
