Une réforme après l’autre
Depuis des décennies, il y a une volonté d’améliorer les soins aux jeunes. En 1976, par exemple, un groupe de travail, le soi-disant Comité Mik, a produit un rapport
dans lequel il a été proposé de rendre l’aide à la jeunesse plus accessible. Il fallait aussi que les intervenants régionaux de l’aide à la jeunesse travaillent mieux ensemble et que les clients soient mieux écoutés pour que l’aide corresponde mieux à leur milieu de vie.
Malheureusement, après la publication de ce rapport, peu de choses ont été faites avec les recommandations de la Commission Mik, qui ont mené en 1989 à la première grande réforme de l’aide à la jeunesse. Cette année-là, la Loi sur l’aide à la jeunesse est entrée en vigueur, censée favoriser une meilleure collaboration entre la protection de la jeunesse, l’aide à la jeunesse et les soins de santé mentale pour les jeunes, mais il s’est avéré par la suite que peu de choses se sont concrétisées. Depuis lors, divers rapports ont été publiés sur les goulots d’étranglement dans l’aide à la jeunesse et il y a eu plusieurs réformes, mais la qualité de l’aide à la jeunesse ne s’est jamais améliorée.
