Les gauchistes souffrent aussi de préjugés

Il y a des préjugés partout : de plus en plus d’études socio-psychologiques examinent où les libéraux de gauche sont victimes d’erreurs de raisonnement et de perception déformée.

UNDans la soirée du 27 janvier 2011, le professeur de psychologie Jonathan Haidt a demandé au public de San Antonio lequel d’entre eux était conservateur. C’était le premier jour de la douzième conférence annuelle de la Society for Personality and Social Psychology, et plus d’un millier de chercheurs ont assisté au discours d’ouverture. Lorsqu’on leur a demandé qui dans la salle était conservateur, trois d’entre eux ont levé la main.

Ce vote ouvert devant tout le monde a donné une image déformée. Tout chercheur en sciences sociales connaît la pression de la désirabilité sociale. En fait, il y a au moins une entrée de blog dans laquelle un psychologue social conservateur avoue qu’il n’a pas répondu à l’enquête à l’époque parce qu’il craignait des désavantages professionnels.