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Les funérailles et les crémations sont de plus en plus payées et organisées par la municipalité

Les funérailles et les crémations sont de plus en plus payées et organisées par la municipalité

Les communes du Brabant organisent et financent de plus en plus les obsèques des personnes décédées. Cela s’est produit au moins 109 fois l’an dernier. C’est presque un tiers de plus qu’en 2018. Cette année, ce sera probablement encore plus. Les municipalités qui organisent des funérailles et des crémations ont perdu près de deux cent mille euros l’an dernier. Cela ressort des informations demandées par Omroep Brabant.

Par commune. C’est ainsi que s’appellent officiellement les funérailles lorsqu’elles sont organisées et payées par les municipalités. Il s’agit souvent du défunt sans argent ou de parents survivants qui veulent payer les funérailles ou la crémation. Dans de tels cas, les municipalités où la personne décédée a été retrouvée sont tenues d’organiser les funérailles. Ce sont généralement des funérailles et des crémations austères, avec peu ou pas de famille et d’amis présents.

L’organisation d’un tel enterrement prend du temps, selon une enquête auprès de toutes les communes brabançonnes. Voici le truc : quand quelqu’un meurt, les proches doivent être informés. S’ils ne peuvent pas être trouvés (rapidement), une véritable recherche de proches parents commence. Les fonctionnaires fouillent le domicile du défunt à la recherche d’indices.

Il faut parfois plusieurs jours avant que les proches ne soient retrouvés. “Les adresses et les annuaires téléphoniques sont recherchés, les personnes inscrites dans ces annuaires sont appelées ou des recherches sont effectuées via l’état civil”, écrit la municipalité de Helmond.

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Pas de contact
S’il y a des membres de la famille, ils sont chargés d’organiser les funérailles. Mais il y a parfois beaucoup de résistance. Des proches disent par exemple qu’ils n’ont pas eu de contact avec le défunt depuis longtemps. Ou qu’ils ont peur de devoir payer les frais. Parfois, les proches n’ont pas cet argent. En règle générale, les municipalités insistent pour organiser elles-mêmes les funérailles. “Ce n’est pas à la communauté de payer pour cela, mais à la famille”, écrit Helmond. Si cela ne se produit pas, la municipalité engagera elle-même un entrepreneur de pompes funèbres.

Cela s’est produit de plus en plus au cours des cinq dernières années, selon l’enquête. Sur l’ensemble des communes brabançonnes, 40 ont fourni des informations. Ils ont organisé 109 funérailles l’an dernier et 68 jusqu’en juillet 2009. Ce nombre est probablement plus élevé, car certaines municipalités n’ont pas fourni de données pour cette année. A titre de comparaison : sur l’ensemble de l’année 2018, cela s’est produit 83 fois. Au total, environ 23 000 personnes meurent chaque année dans notre province.

Nulle part dans notre province il n’y a autant d’obsèques municipales cette année qu’à Tilburg : 31. Jusqu’au mois d’août, la commune devait organiser en moyenne des obsèques chaque semaine. Tilburg ne sait pas pourquoi.

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Elle pointe les raisons sous-jacentes : la solitude et les querelles au sein des familles jouent un rôle important. “En conséquence, les proches ne veulent pas organiser et payer les funérailles”, écrit la municipalité de Tilburg. La pauvreté est aussi souvent en cause.

Crémation ou enterrement ?
Les municipalités traitent différemment la question de savoir si quelqu’un est incinéré ou enterré. La plupart essaient de découvrir quel était le souhait du défunt et s’y conforment. Mais parfois, les municipalités optent simplement pour l’option la moins chère : la crémation.

Le fait que les proches soient autorisés à être présents diffère d’une municipalité à l’autre. “Il n’y a alors pas de place pour votre propre apport ou l’adieu de la famille ou des amis. Dire au revoir, accueil, service d’adieu, ne font pas partie du simple forfait qui est payé par la municipalité”, écrit la municipalité de Helmond. Geldrop-Mierlo est plus indulgent. Si le plus proche parent n’organise pas les funérailles, les amis, connaissances ou voisins sont autorisés à y assister. C’est également le cas à Veldhoven.

Enterrements solitaires
Dans certains cas, la municipalité effectue des recherches, mais ne trouve pas de proches. Ou les liens familiaux ont-ils été rompus depuis si longtemps qu’ils ne sont là que sur le papier. Dans de tels cas, les proches parents ne sont pas non plus présents aux funérailles. On parle alors d’enterrement solitaire.

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Ceux-ci se produisent sporadiquement. À Den Bosch, par exemple, 13 fois depuis 2013. Il y a souvent des histoires poignantes de solitude derrière tout cela. Parfois, personne n’est présent à ces funérailles en dehors du directeur de funérailles ou d’un fonctionnaire municipal pour rendre à quelqu’un ses derniers respects.

Dire les coûts
Outre les aménagements, la facture finit également sur le conseil d’administration de la commune. En raison de l’augmentation de ces types de funérailles, les coûts augmentent également. Quatorze communes indiquent avoir dépensé au total 187.215 euros pour 98 obsèques l’an dernier, soit 1910 euros par défunt. Cela n’inclut pas les coûts de déploiement des fonctionnaires.

Afin de ne pas laisser la facture trop grimper, les communes tentent régulièrement de récupérer les frais d’obsèques auprès du défunt ou de ses proches. Par exemple, les fonctionnaires mènent des enquêtes sur les polices d’assurance et les comptes bancaires. Lors d’une visite à domicile, ils vérifient également s’il y a des objets de valeur, tels que des bijoux ou des produits blancs. Ils peuvent être vendus plus tard si nécessaire.

Par exemple, la commune de Breda et plusieurs communes périphériques ont dépensé 71 000 euros pour ce type d’obsèques l’an dernier, dont elles ont finalement récupéré 33 000 euros.

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