Le principal suspect des attentats de Bruxelles, Mohamed Abrini, a fait une déclaration poignante aujourd’hui devant les juges d’instruction. “Que je fasse 10 ou 50 ans de prison, ça ne ramènera pas les morts”, a-t-il déclaré en présentant ses excuses aux victimes et à leurs familles. Ces attentats avaient fait 32 morts et plus de 300 blessés en mars 2016. Cette déclaration de Mohamed Abrini a provoqué une vive émotion chez les parties civiles présentes à l’audience. Retour sur cette déclaration qui marque un tournant dans l’enquête sur les attentats de Bruxelles.
L’accusé Mohamed Abrini a exprimé sa vision pessimiste concernant les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016 et l’avenir lors de son interrogatoire devant la cour mercredi. Il a déclaré que selon lui, “l’histoire se répète”, et que des innocents subissent les conséquences des décisions prises par certains individus. Il a également reconnu sa responsabilité dans les attentats et exprimé ses excuses aux victimes.
Abrini a déclaré que pour lui, la guerre entre l’Occident et l’Orient se poursuit. Depuis le 11 septembre 2001, les guerres et les morts ont augmenté, selon lui. Il constate que même dans la guerre, il y a des règles, et qu’il n’est pas d’accord avec les attentats.
Il a reconnu sa part de responsabilité dans les attentats et a déclaré qu’il doit l’assumer, car il ne peut pas revenir en arrière. Il a également souligné qu’il manque beaucoup de personnes dans le box des accusés, pas seulement ceux qui ont commis l’attentat, mais aussi ceux qui portent des costumes cravate qui ont contribué à la situation actuelle.
Concernant l’avenir, Abrini a déclaré qu’il vit au jour le jour. Selon lui, même s’il passe 10, 20 ou 50 ans en prison, cela ne changera rien et ne ramènera pas les morts. Il a parlé de sa dernière parole et a présenté ses excuses aux victimes et à leurs proches.
Enfin, Abrini a souligné qu’il faut voir ce qu’il faut faire pour que cela ne se reproduise plus car il y a beaucoup de choses à faire et à penser. Sa vision pessimiste de l’avenir doit être considérée comme un appel à l’action pour que des mesures soient prises pour prévenir de telles violations des droits de l’homme à l’avenir.