Le Québec attire de plus en plus d’étudiants du monde entier, en particulier d’Afrique, en raison de la langue française pratiquée dans cette province du Canada. La faible densité de population, la position géographique, la qualité de vie et le potentiel économique de cette région en font une terre traditionnelle d’immigration. L’université Laval, la première université francophone d’Amérique du Nord, reste l’une des plus importantes du pays. Elle propose 550 programmes d’études du premier au troisième cycle à 47 000 étudiants, dont des milliers d’étrangers. Cette coopération est nécessaire dans une économie mondialisée, où le Canada recherche des diplômés pour pallier son vieillissement démographique et ses pénuries de main d’œuvre. La mobilité étudiante et les partenariats internationaux sont devenus des passages obligés pour les grandes institutions universitaires.
La direction de la faculté des Sciences de l’administration a ouvert ses portes à RFI. Frank Pons, doyen de FSA ULaval, a mené la visite en compagnie d’Abakar Jean, responsable de la promotion et de l’information sur les études, et de Guillaume Tchoffo Talla, étudiant camerounais inscrit en maîtrise en administration des affaires – finance (MBA). Ils ont discuté de l’ouverture de l’université sur le reste du monde, du processus d’adaptation des étudiants étrangers, de la question de la hausse des frais de scolarité, de l’obtention des bourses et des infrastructures, notamment sportives, qui sont des éléments essentiels du sentiment d’appartenance à l’institution.
