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Les États-Unis préparent une réponse imminente contre l’Iran après l’attaque de drone en Jordanie

Les États-Unis préparent une réponse imminente contre l’Iran après l’attaque de drone en Jordanie

2024-01-30 23:25:42

Il y aura une réponse. Le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, a garanti lundi lors d’une conférence de presse que les États-Unis réagiraient à l’attaque de drone qui a tué trois soldats américains et blessé 34 autres sur la base militaire Tower 22, située à l’extrême nord-est de la Jordanie, près de la frontière avec l’Irak. Syrie : « Nous le ferons selon notre calendrier, selon notre temps libre. Et nous le ferons de la manière que le président choisira comme commandant en chef. La réponse, a glissé Kirby, “pourrait être à plusieurs niveaux, arriver par étapes et être maintenue dans le temps”. Selon PolitiqueIl y a quelques heures encore, Washington envisageait la possibilité de s’attaquer aux maillons des Gardiens de la révolution iraniens déployés en Syrie ou en Irak ou contre les moyens navals de Téhéran dans les eaux du Golfe.

Joe Biden Il affirme avoir déjà décidé de la nature de cette réponse, sans entrer dans les détails. Le président des États-Unis s’est exprimé ce mardi sur l’attaque sur le sol jordanien pour pointer directement du doigt l’Iran. “Je les considère comme responsables dans le sens où ils fournissent des armes à ceux qui l’ont fait”, a-t-il répondu à la presse à sa sortie de la Maison Blanche. Biden faisait référence à la Résistance islamique en Irak, la milice pro-iranienne mieux connue sous le nom de Kataeb Hezbollah. C’est ce groupe qui a revendiqué l’attaque contre la base jordanienne et qui, quelques heures plus tard, a tenté de dissocier l’Iran de l’opération.

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L’Iran a activé la machine diplomatique pour nier son implication dans une action qui menace de déclencher un conflit à l’échelle régionale. Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Canaana garanti que son pays “n’a aucun rôle dans les décisions des groupes de résistance sur la manière dont ils soutiennent la nation palestinienne ou défendent leur peuple”. Amir Saïd Iravani, ambassadeur de Perse auprès de l’ONU, a déclaré que ces accusations étaient “sans fondement”. Alors que le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amirabdollahiana choisi d’adresser un message à l’administration Biden : “La Maison Blanche sait très bien que la solution pour mettre fin à la guerre et au génocide à Gaza et à la crise actuelle dans la région est politique.”

Le porte-parole du ministère de la Défense, Sabrina Singh, a reconnu que l’offensive “portait les traces des Kataeb Hezbollah”, mais les responsables du Pentagone n’ont pas encore déterminé les responsabilités. Quoi qu’il en soit, le Département attribue à l’Iran la responsabilité “du financement de ces groupes en Irak et en Syrie”. Les États-Unis excluent toutefois un conflit à l’échelle régionale. «Nous ne cherchons pas une autre guerre. “Nous ne cherchons pas une escalade”, a insisté Kirby. “Mais nous ferons absolument tout ce qu’il faut pour nous protéger, poursuivre cette mission et répondre de manière appropriée à ces attaques.”

Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, les milices pro-Iran ont lancé un total de 165 attaques avec des drones, des roquettes, des mortiers et des missiles balistiques contre des avant-postes américains au Moyen-Orient. Plus de 60 ont été dirigées contre des cibles sur le sol irakien et près d’une centaine sur le territoire syrien. Mais le seul coup dur en Jordanie a fini par franchir la ligne rouge. Les milices pro-iraniennes dans l’est de la Syrie en sont conscientes, c’est pourquoi elles ont commencé à évacuer leurs combattants, rapportent des activistes. Omar Abou Layla.

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“Les États-Unis ont l’habitude de répondre à ce type de provocations, souvent par des sanctions économiques ou des attaques ciblées contre des mandataires du Corps des Gardiens de la révolution islamique iraniens en Irak et en Syrie. Il est possible que les futures réponses suivent ces lignes directrices”, explique l’ancien diplomate américain. Robert Ford en conversation avec LA RAZÓN.

L’analyste Abdelhalim Abdelrahman Il s’attend à ce que l’administration Biden essaie de « marcher et mâcher du chewing-gum en même temps ». Autrement dit, réagir d’une manière qui envoie un message fort à l’Iran, contribue à maintenir une dissuasion stratégique à long terme et, en même temps, tente d’éviter une escalade régionale. “Cependant, une attaque directe à l’intérieur de l’Iran est très improbable”, note-t-il.

Les États-Unis maintiennent environ 2 500 soldats en Irak, 900 autres en Syrie et environ 350 à la base Tower 22 en Jordanie. “Les troupes accomplissaient une mission vitale dans la région, destinée à nous aider à travailler avec nos partenaires pour contrer l’Etat islamique”, a déclaré Kirby à propos du déploiement américain sur le territoire jordanien. Le porte-parole a expliqué que la mission contre Daesh est « séparée et distincte » du soutien militaire que les États-Unis ont apporté à Israël après le massacre du 7 octobre.

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Les États-Unis utilisent cette base militaire depuis 2015 comme zone d’entraînement des rebelles syriens qui combattaient contre le régime syrien. Bachar el-Assad et, quelque temps plus tard, pour les forces kurdes qui ont combattu Daesh. La tour 22 sert également de centre logistique important pour la base militaire d’al-Tanf, située à une vingtaine de kilomètres de là, déjà en territoire syrien.

Ford explique que tuer des Américains en Syrie ou en Irak “a toujours été une ligne rouge pour l’administration Biden”, donc ce qui s’est passé en Jordanie sera considéré “de la même manière”. “Il y a une inquiétude particulière à Washington, car la Maison Blanche n’a pas dissuadé les attaques des milices pro-iraniennes contre les forces américaines”, reconnaît-il.

Les déclarations du secrétaire du Département d’État, Antoine Blinken, reflètent bien le scénario régional. Le chef de la diplomatie américaine a reconnu lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenbergque la situation au Moyen-Orient est particulièrement délicate : “Je dirais que nous n’avons pas vu de situation aussi dangereuse que celle actuelle dans la région depuis au moins 1973, et peut-être même avant”.



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