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Les étals de l’été : Aligre, Nice et Anglet

Les étals de l’été : Aligre, Nice et Anglet

LA LISTE DE LA MATINALE

Déambulez dans l’un des plus anciens et populaires ventres de Paris, goûtez aux piments et autres spécialités basques ou (re) découvrez la socca et les trompettes de Nice sur « la Libé ».

Sur le marché d’Aligre, à Paris, poulet doré, cerises et galette kabyle

Quelque part à l’écart du tumulte des klaxons, à deux pas du Génie de la Bastille et de la gare de Lyon, enlacé autour d’une grande place qui porte son nom, le marché d’Aligre est l’un des plus anciens et populaires ventres de Paris – ouvert six matins sur sept, sans interruption. Au cœur de l’été, quand la ville est déserte et qu’il ne reste plus que la chaleur caniculaire du bitume, Aligre devient une bouffée d’air frais, de couleurs et de senteurs dans laquelle il fait bon venir se réfugier.

A mesure que l’on approche de la zone gourmande, un bruit de fond enveloppe l’air d’une atmosphère à la fois familière et rassurante : c’est la voix des camelots qui chantent le prix des melons, des tomates et des pastèques, le fracas des cabas qui s’entrechoquent en rythme sur les pavés, ou encore la mélodie d’un orgue de Barbarie déroulant des partitions d’un autre temps.

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Deux options s’offrent aux chalands : partir à l’assaut de la trentaine d’étals extérieurs, sur lesquels on trouve une offre maraîchère riche, parmi la moins chère de la capitale, ou bien pénétrer dans l’antre des halles couvertes, plus connues sous le nom de marché Beauvau. A l’intérieur de ces dernières, début juillet, on a débusqué un beau poulet fermier rôti à la peau dorée (Aux volailles d’Aligre, 14,95 € le kilo) et quelques jolies sardines entières, histoire de faire chanter la poêle en rentrant (La Marée Beauvau, 3,50 € le kilo).

Au-dehors, à l’ombre de la Petite Mairie, édifice campé au milieu de la place, on est partis à la chasse aux bonnes affaires. Sur les étals de Selmi Primeur, on a trouvé un lot de mini-courgettes blanches bien charnues, en provenance d’Ile-de-France (3,80 € le kilo). Juste en face, on est tombés sur des bigarreaux Napoléon, ces cerises à la robe jaune orangé typique et à la chair bien juteuse, au prix incroyable de 2,90 € le kilo.

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En remontant le flot du marché à contre-courant, à l’angle de la rue d’Aligre et de la rue de Charenton, on a fait une halte à la pizzeria Roudana, un petit snack spécialisé dans la préparation de mets nord-africains. Le patron, Mohamed Aït Touati, originaire d’Alger, nous a aidés à faire un choix parmi les spécialités qui garnissaient sa vitrine : des mhadjebs (des crêpes épaisses farcies à la viande ou aux légumes, 2,50 €), des bricks (des chaussons de pâte fine fourrés au thon, aux épinards ou au poulet, 3 €) et des fricassés (des beignets salés et garnis comme des sandwichs, 3 €).

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2023-08-18 03:30:12
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