COTONOU, 13 mars (Xinhua) — Plus qu’un problème de santé publique, les épidémies et les pandémies viennent aggraver la situation de précarité des populations déjà enlisées sous le poids des grandes endémies et des maladies non transmissibles, ont estimé mercredi soir à Cotonou plusieurs scientifiques africains.
“Le monde est de plus en plus confronté à de sérieux problèmes de crises sanitaires qui affectent non seulement le bien-être des populations, mais aussi impactent négativement l’économie de chaque pays, et entravent ainsi leur développement”, a souligné Raoul Saizonou, un officiel de l’Organisation mondiale de la Santé, à l’ouverture des deuxièmes journées nationales d’infectiologie du Bénin.
Pour sa part, le président de la Société béninoise de pathologie et d’infection tropicale, Angelo Attinssounon, pense que les maladies infectieuses impactent chaque jour négativement le quotidien et donnent du fil à retordre aux pays concernés.
“Les infections à plusieurs noms demeurent les premières causes de mortalité et de morbidité en Afrique”, a-t-il dit.
Ange Dossou, représentant du ministre béninois de la Santé, a fait observer que l’un des principaux objectifs auxquels s’attelle son département ministériel est “la réduction considérable de l’impact des grandes endémies (…) sur le développement du Bénin”.
Les deuxièmes journées nationales d’infectiologie du Bénin, qui ont débuté mercredi soir à Cotonou, sont destinées à un partage d’expériences entre acteurs du secteur pour une meilleure qualité et sécurité des soins en infectiologie en Afrique. Fin
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2024-03-14 04:08:00
