- Xi Jinping a été élu sans opposition à la tête de la Chine pour un troisième mandat sans précédent.
- Les pays africains se disent prêts à porter leurs relations avec la Chine à un autre niveau.
- Le Sud-Africain Cyril Ramaphosa n’a pas encore félicité Xi.
George Weah du Libéria et Faustin-Archange Touadéra de la République centrafricaine (RCA) ont été parmi les premiers dirigeants africains à féliciter le chinois Xi Jinping pour son élection à la tête de la deuxième économie mondiale pour un troisième mandat.
Le président sortant du Nigeria, Muhammadu Buhari, a également félicité Xi pour sa réélection pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de la Commission militaire centrale (CMC) de la République populaire de Chine.
Dans son message, Buhari a déclaré que sous Jinping, il attendait avec impatience une coopération accrue avec la Chine dans les secteurs des télécommunications, de l’agriculture, du développement des infrastructures et de la fabrication.
Le Nigeria est le plus grand importateur d’Afrique depuis la Chine et l’Afrique du Sud est le plus grand exportateur, mais le président Cyril Ramaphosa ne l’avait pas encore félicité au moment de mettre sous presse.
La République démocratique du Congo (RDC), l’Angola et l’Égypte complètent les cinq principaux partenaires commerciaux africains avec la Chine.
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi a déclaré qu’il “avait hâte de poursuivre la coordination entre les deux pays dans une atmosphère de confiance et de compréhension mutuelle qui a toujours caractérisé la coopération stratégique entre les deux pays”.
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En décembre, Xi a envoyé un message de félicitations à Ramaphosa pour sa réélection à la présidence de l’ANC.
Dans son message, M. Xi a déclaré que Ramaphosa était prêt “à porter les relations entre les deux parties et les deux pays à un niveau supérieur pour construire conjointement une communauté sino-africaine de destin partagé dans la nouvelle ère et une communauté humaine de destin partagé”. “
Weah, le footballeur mondial de l’année 1995, a déclaré dans sa déclaration de félicitations que le Libéria et la Chine “ont eu une excellente relation au fil des ans, qui s’est avérée mutuellement bénéfique pour les deux nations”.
Il a cité les interventions de la Chine dans le secteur des infrastructures du pays, ainsi que dans la santé, comme “des entreprises très percutantes pour lesquelles le peuple libérien reste reconnaissant”.
Weah s’est également engagé à travailler avec la Chine sur “les affaires bilatérales et mondiales”.
Historiquement, le rival de la Chine en Afrique, les États-Unis, a joué un rôle clé dans la fondation du Libéria, mais les relations ont été tendues ces derniers temps et la situation offre la possibilité de renforcer les liens sino-libériens.
Comme d’autres dirigeants africains, l’Erythréen Isaias Afwerki a déclaré qu’il attendait avec impatience le renforcement des relations commerciales avec la Chine et que l’élection de Xi “atteste de la confiance et de la reconnaissance du développement global de la République populaire de Chine sous sa direction”.
Touadéra, de la RCA, a déclaré qu’il n’y avait qu’un seul centre de pouvoir en Chine et qu’il pensait que le “leadership fort” de Xi ferait de la Chine un “pays socialiste moderne”.
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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est dit prêt à porter les relations stratégiques partagées avec la Chine à un “niveau supérieur”.
Vendredi, Xi, âgé de 63 ans, a été élu sans opposition lors d’un scrutin où il n’y avait aucun autre candidat.
Dans certaines régions d’Afrique, c’est une histoire familière.
Au Rwanda en 2017, Paul Kagame a été réélu pour un mandat de sept ans avec 98,8% des voix, battant Philippe Mpayimana, un candidat indépendant.
En Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a été réélu en novembre de l’année dernière avec 97 % des voix, avec un taux de participation présumé de 98 %.
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