Les difficultés économiques incitent la Banque du Canada à s’opposer à de nouvelles hausses de taux

Le taux d’inflation du Canada s’est établi à 3,3 % en juillet par rapport à la même période l’an dernier, ce qui reste supérieur à la cible de 2 %. Cependant, les économistes estiment que les difficultés qui ont commencé à se manifester dans l’économie inciteront probablement la banque centrale à s’opposer à de nouvelles hausses de taux.

En effet, Statistique Canada a rapporté la semaine dernière que le produit intérieur brut réel du pays a diminué au deuxième trimestre. Pendant ce temps, le taux de chômage augmente depuis trois mois consécutifs, atteignant 5,5 % à l’échelle nationale.

Le taux d’intérêt directeur de la Banque du Canada est actuellement de 5,0 %, soit son niveau le plus élevé depuis 2001.

L’annonce de mercredi sera faite par communiqué de presse et sera suivie jeudi d’une conférence de presse du gouverneur de la banque, Tiff Macklem.

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Des voix s’élèvent contre la hausse

Mardi, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a souhaité que la Banque du Canada mette fin à l’augmentation “brutale” des taux d’intérêt et a demandé à François Legault d’intervenir officiellement au nom du gouvernement du Québec pour s’opposer à une nouvelle hausse.

Le Parti libéral du Québec a fait une demande similaire.

En réponse, le chef du gouvernement du Québec a préféré défendre l’indépendance de la Banque du Canada et a donc refusé de tenter d’influencer ses décisions.

Les premiers ministres de la Colombie-Britannique et de l’Ontario ont également récemment pris la parole pour demander à la Banque du Canada de freiner les hausses du taux d’intérêt.

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Avec des informations de La Presse canadienne.