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Les différences de recettes entre la Ligue des champions et la Ligue Europa pour l’OM

Les différences de recettes entre la Ligue des champions et la Ligue Europa pour l’OM

Interrogé en juillet 2022 sur les différences de recettes entre la Ligue des champions et la Ligue Europa pour l’OM, son président Pablo Longoria nous avait alors donné un écart, net, de 13 millions d’euros. Bien sûr, le rapport brut entre les deux compétitions peut monter entre 1 et 4 si on épluche les résultats financiers passés des clubs français : en 2021-2022, en accédant aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, Lille avait ainsi empoché un montant record de 67,2 M€ alors que l’OL, quart-finaliste de la Ligue Europa, avait encaissé 17,9 M€.

Mais certains clubs comme l’OM donnent des rémunérations avec une part variable conséquente, une façon d’attirer des gros joueurs (Sanchez l’an dernier, Aubameyang cette saison) ou des éléments évoluant dans des clubs plus puissants financièrement (Arsenal). Ainsi, une qualification en C1 augmente mécaniquement la masse salariale du club, de 20 à 30 %, grevant donc les recettes (importantes) de la plus prestigieuse des épreuves continentales. Idem pour les nombreux bonus inclus dans les transferts, qui réduisent la marge.

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Comme le rappelait Longoria lundi, la qualification est cependant indispensable pour continuer à viser haut, l’OM étant un club qui engage des moyens importants. En 2021-2022, le bilan comptable (négatif, déficit de 31 M€ au final) avait été enjolivé par des aides de l’État conséquentes (près de 50 M€), également perçues par d’autres cadors de L1. En 2022-2023, c’est l’apport du fonds d’investissement CVC (40 M€), qui a permis à l’état-major olympien de se rapprocher de l’équilibre financier.

Enfin, en cas de qualification pour la phase de groupes de la C1 fin août, l’OM ne sera pas logé à la même enseigne que le Paris-Saint-Germain et Lens. La clé de répartition prévoit des recettes commerciales issues du « market pool » (droits télé) qui sont redistribuées de la façon suivante : 45 % pour le champion, 35 % pour son dauphin et 20 % pour le troisième. La France devrait se partager autour de 60 M€ sur ce poste de revenus, sans compter les primes de participation (15,64 M€ par club français la saison dernière) et celles liées à la performance dans la compétition. Sur ce total, le PSG devrait encaisser autour de 27 M€, Lens 21 M€ et l’OM une douzaine de millions d’euros.
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