Qu’est-ce qui coince ? “L’essentiel de la problématique est la migration d’Amadeus. C’est un système complexe, il y a beaucoup de complexité, c’est pourquoi il y a des ajustements. Dans ma carrière d’agent de voyages, je n’ai jamais vu une migration où tout fonctionne à 100% dès le premier essai,” relativise José Martinez, PDG d’Amplitudes.
Nous sommes peu impactés car nous travaillons également avec Sabre et avons développé une connexion directe avec PAO (Portail d’Accès aux Offres, ndlr) pour un outil interne. PAO fonctionne bien.”
Quel sera l’impact de cette migration sur l’activité des agences de voyages d’affaires ?
“Nous sommes en train de mesurer l’impact de cette PAO. Sur le papier, PAO devrait être bénéfique, mais pose quelques problèmes techniques,” reconnaît David Bernin, directeur général d’Ailleurs et Bleu Voyages.
D’un autre côté, American Express GBT a fait évoluer son outil pour gagner en autonomie. “Nous travaillons pour être en conformité avec PAO. L’outil Neo sera prêt pour le 26 septembre 2023. Nos clients Neo pourront tout faire en ligne,” affirme Yorick Charveriat, vice-président et directeur général France chez American Express Global Business Travel (GBT).
“La difficulté avec les TER est que la distribution est gérée par les régions. Nous allons garder la complexité. Il y aura un impact sur notre AHT (NDLR : le temps moyen de discussion au téléphone avec le client). Combien de temps ? Difficile à dire.
Notre stratégie est de passer un maximum de transactions en ligne, c’est pourquoi nous développons pleinement l’outil Neo. Les autres outils devront également s’adapter,” affirme le DG d’Amex.
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