Nouvelles Du Monde

Les conseillers du CIO ont négocié avec la Suisse pour “limiter” l’enquête à Samaranch

Les conseillers du CIO ont négocié avec la Suisse pour “limiter” l’enquête à Samaranch

2023-07-04 08:16:12

Les conseillers du Comité International Olympique (CIO) se sont efforcés en 2009 de «limite” les informations que les autorités suisses ont données à l’Espagne sur les impôts payés par Juan Antonio Samaranch dans ce pays. Ils l’ont fait, comme l’explique une récente phrase à laquelle EL PERIÓDICO DE ESPAÑA, du groupe Prensa Ibérica, a eu accès, afin d’entraver l’enquête menée par le Trésor espagnol sur la résidence habituelle de l’ancien président du CIO.

Comme indiqué dans la sentence rendue en mars par le Tribunal supérieur de justice de Catalogne (TSJC) qui condamne les enfants de Samaranch à payer un total de 255 197 euros pour non-paiement de l’impôt sur la fortune pour l’année 2007, l’inspection du Agence fiscale déclaré qu’il y avait des “échanges de courrier” électroniques entre les conseillers du CIO et Samaranch et ses environs “afin de limiter l’information sur les impôts payés en Suisse”.

Les démarches ont été menées “avec un succès notable”, car, comme l’estime le TSJC, “ici sont totalement inconnus” les détails concernant le prétendu paiement des impôts en Suisse, “En fait, poser un très faux problème ou conflit, non seulement de double résidence -ça aussi- mais même de double imposition.”

“De l’avis de cette Chambre, l’Inspection”, précise la sentence, “se prononce en des termes plus que bienveillants envers ses homologues suisses, présumant que la situation de nos régularisés n’a pas fait l’objet d’une enquête plus approfondie compte tenu de sa pertinence sociale. C’est le moins que l’on puisse dire dans la présente affaire, où attestée par des autorités administratives suisses dont le crédit frise (sinon pleinement intégré) l’inanité absolue ».

manque de collaboration

Comme indiqué dans la sentence, l’action de l’administration fiscale du canton suisse de Vaud, refusant de fournir les informations demandées dans le cadre des enquêtes de l’Agence des impôts, a empêché “l’inspection de régulariser complètement la situation fiscale du contribuable” malgré la « plusieurs comptes chèques et produits financiers dans des banques de ce pays ».

Lire aussi  Saut d'obstacles : Rolf-Göran Bengtsson à Milan pour son neuvième Championnat d'Europe - Sport

« L’absence d’informations complètes a empêché l’Inspection d’inclure les revenus correspondants à l’Impôt sur le revenu des personnes physiques et le solde correspondant aux fins de l’Impôt sur la fortune ; Cette circonstance a conduit à qualifier les liquidations effectuées de provisoires »souligne le TSJC, qui ajoute que la France a toutefois transmis toutes les informations requises sur l’activité financière de Samaranch.

Dans son arrêt, le TSJC souligne que l’inspection fiscale espagnole a semé le doute sur le bien-fondé des attestations délivrées par l’administration fiscale du canton suisse de Vaud, bien qu’elle n’ait pas nié leur validité. Les doutes portaient sur la question de savoir si l’attestation fiscale des autorités suisses il ne correspondait pas au certificat de résidence délivré par le consul d’Espagne à Genève, bien que tous deux datent exactement de la même date.

“Dans l’attestation délivrée par l’administration fiscale pour accréditer votre résidence en Suisse ‘au sens de la Convention entre l’Espagne et la Suisse’, la ‘Villa Olímpica, Quai d’Ouchy, nº 1’ de Lausanne figure comme domicile, ce qui ne ne pas permettre de compromettre ouvertement la demande ardue de présenter le contribuable comme résident de l’hôtel Lausanne Palace & Spa, au 7-9 rue Grand Chêne, également à Lausanne”souligne la décision de justice.

Un autre des efforts déployés par les conseillers de Samaranch pour “obtenir une ébauche des certifications les plus appropriées pour étayer leurs réclamations” a été l’échange de courriels entre un conseiller fiscal du CIO et l’assistant personnel du président d’honneur a débuté le 28 août 2009.

Lire aussi  Rhapsody : Marl Kingdom Chronicles sortira en Europe en septembre Bloc de nouvelles

Dans ces courriels, incorporés au dossier, l’adjoint joignait l’attestation fiscale du canton de Vaud. Le même jour, le conseiller a expliqué que le document qu’il avait fourni détaille les impôts payés par Samaranch, “mais sans indiquer qu’il paie des impôts illimités en Suisse et qu’il peut bénéficier de la convention de double imposition entre l’Espagne et la Suisse, à laquelle propose contacter l’administration fiscale vaudoise essayer d’obtenir un document qui ne précise pas les montants des taxes, qui indique que vous êtes résident fiscal en Suisse et qu’il a droit à la convention contre la double imposition ».

Trois jours plus tard, l’adjoint de Samaranch répond que le président d’honneur lui fait plaisir et que les avocats espagnols “prendront contact” avec le fonctionnaire suisse “à son retour de vacances”. Le 1er septembre, le conseiller du CIO s’est adressé à la personne de confiance de Samaranch pour lui dire qu’il s’était déjà entretenu avec l’Administration cantonale “pour obtenir une attestation plus appropriée” que celle qu’ils ont traitée le 28 août.

Par la suite, le 15 septembre 2009, le conseiller fiscal espagnol de Samaranch a contacté son directeur de cabinet pour lui dire que la documentation manquante pour l’un des contrôles du Trésor – celui de la section “Résidence” en Suisse” – l’avocat suisse devait « savoir quel est le texte le meilleur et le plus approprié pour notre cas et avec le plus grand poids qu’ils peuvent nous accorder (sachant ce que nous sommes en jeu, ils sont également en jeu en Suisse, ils perdraient des impôts) pouvoir enfin mieux argumenter la résidence suisse ici”.

Malgré ces tentatives pour tenter de prouver la résidence fiscale de Samaranch en Suisse, l’arrêt de mars dernier a conclu que même en ayant un logement permanent à sa disposition dans les deux pays, la règle veut que ce qui compte est de déterminer où se trouve le soi-disant “centre d’intérêts vitaux” du contribuable, dont il ne fait aucun doute qu’il est situé à Barcelone.

Lire aussi  Ml. Boleslav - Brno | Hockey EN LIGNE | 11/03/2023 17:00

torpillage suisse

L’inspection du Trésor comportait déjà de sévères reproches aux autorités suisses, estimant “malheureux” qu’il ait fallu 470 jours pour répondre pour “démentir l’information aux Espagnols, qui constitue un outrage à l’exercice de leurs pouvoirs publics ».

Pour les magistrats qui confirment la validité des travaux du Trésor, l’action des autorités suisses est “quelque chose d’inadmissible dans un Etat de droit avancé”, puisqu'”elle se limite à délivrer des certificats de résidence (par pure commodité, on peut ajouter sans hésiter, vu les circonstances), sans indiquer nulle part les raisons précises qui justifient ce qui est certifié, soit conformément à son propre droit interne, soit en vertu du CDI ».

Actualités liées

Pour conclure, le tribunal affirme dans sa résolution que la sanction prononcée par le Trésor espagnol, qui n’a pas eu “la moindre collaboration des autorités suisses”était “rationnel, logique et sérieux”, il n’y avait aucune raison de le contredire.

Ce journal s’est adressé à plusieurs reprises à la société de feu Juan Antonio Samaranch, GBS Finanzas, pour transmettre oralement et par écrit des questions sur la condamnation et les actions des héritiers de l’ancien président du Comité international olympique. Cette salle de presse n’a reçu aucune réponse de la famille Samaranch concernant les questions soumises. Il ne l’a pas non plus eu du bureau de presse du Comité international olympique basé à Lausanne.



#Les #conseillers #CIO #ont #négocié #avec #Suisse #pour #limiter #lenquête #Samaranch
1688450300

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT