Les communications à Gaza sont coupées alors qu’Israël fouille le principal hôpital

Les allégations concernant l’hôpital n’ont pas été vérifiées et vendredi, les communications avec la bande de Gaza ont été à nouveau interrompues.

Le groupe Paltel, fournisseur de réseau, a déclaré que toutes les télécommunications étaient en panne parce que “toutes les sources d’énergie qui alimentaient le réseau étaient épuisées et que le carburant n’était pas autorisé à entrer”.

L’ONU a averti que la panne d’électricité aggraverait la misère des civils, compliquant les efforts de distribution de l’aide et déclenchant éventuellement le pillage de ses approvisionnements.

“Quand vous avez une panne de courant et que vous ne pouvez plus communiquer avec personne… cela déclenche et alimente encore plus l’anxiété et la panique”, a déclaré Philippe Lazzarini, directeur de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

“POSSIBILITÉ IMMÉDIATE DE FAMINE”

Israël a déclaré que ses forces fouillaient Al Shifa “un bâtiment à la fois”, et a annoncé la découverte du corps d’une femme otage dans un bâtiment voisin.

Yehudit Weiss, 65 ans, a été kidnappée à son domicile dans la communauté frontalière du kibboutz de Beeri, l’une des zones les plus touchées par l’attaque brutale du Hamas.

Son mari a été tué dans l’attaque, a déclaré un groupe de soutien aux otages.

Jeudi, Juifs et Arabes se sont réunis pour les funérailles d’une autre victime de l’attaque de Beeri : la militante pacifiste Vivian Silver, saluée comme une « femme extraordinaire ».

Des négociations sont en cours pour la libération des otages, dont certains sont des nourrissons, en échange d’une pause dans les combats.

Le Qatar, où le Hamas a des bureaux politiques, et l’Egypte ont joué un rôle de médiateur dans ce que le ministre égyptien des Affaires étrangères a qualifié jeudi de discussions “très délicates”.

“Nous espérons que nos efforts et ceux des autres permettront une libération rapide”, a déclaré Sameh Shoukry.