EVANSVILLE, Indiana – Deux équipes, un seul avion affrété à destination de l’Indiana. D’un côté, une cinquantaine de membres des Capitales, y compris les joueurs, le personnel et des partisans. De l’autre, moins de vingt joueurs des Otters d’Evansville. Parmi eux, quelques membres des médias. Avec une avance de 2 à 0 dans la finale en 3 manches gagnantes, les Capitales avaient également l’avantage numérique lors du trajet des deux équipes vers l’Indiana, jeudi depuis l’aéroport Jean-Lesage, à Québec. L’ambiance était détendue chez les joueurs des Capitales après leurs victoires spectaculaires de mardi et mercredi au Stade Canac. Les représentants des Otters, quant à eux, étaient moins optimistes.
«C’est inexplicable ce qui se passe», a déclaré le joueur québécois David Glaude jeudi, en référence aux home runs décisifs de Justin Gideon et Juremi Profar lors des deux premiers matchs de la finale. «L’année dernière, nous trouvions également des moyens de gagner, mais ce n’était peut-être pas aussi spectaculaire et tout le monde mettait du cœur à l’ouvrage.» David Glaude jette un coup d’œil au Bosse Field, jeudi, à Evansville. Photo Benoît Rioux
Quel que soit le résultat des matchs à venir, cette finale de baseball connaîtra son dénouement à Evansville. Photo Benoît Rioux L’objectif de l’organisation des Capitales est de remporter un deuxième titre consécutif dans la Ligue Frontière et un neuvième championnat au total depuis sa création en 1999. Cela marquerait un merveilleux début de festivités pour le 25e anniversaire de l’équipe. «Il leur faudra un miracle pour nous battre trois fois alors que nos bons lanceurs partants arrivent», a déclaré le manager Patrick Scalabrini avec confiance. «Nous n’aurions pas été éliminés si nous avions perdu mercredi soir, mais nous partons là-bas avec le vent en poupe.» Fuentes sur la butte Le Panaméen Steven Fuentes commencera le match de vendredi sur la butte pour les Capitales. Si nécessaire, Ruben Ramirez et Abdiel Saldana seront disponibles pour les quatrième et cinquième manches respectivement, comme confirmé par Scalabrini jeudi. Du côté des Otters, on s’attend à ce que Tim Holdgrafer soit le lanceur pour le match numéro 3. Une chose est sûre, le partant d’Evansville doit être performant, car les Capitales ont semé le doute chez les releveurs adverses, notamment Jake Polancic. Patrick Scalabrini, manager des Capitales, dans les tribunes du Bosse Field, jeudi. Photo Benoît Rioux
«Nous avons causé pas mal de problèmes à leur releveur principal», a noté Scalabrini à propos de Polancic. «Je pense qu’ils ont énormément de questions dans le bullpen.» «Nous allons là-bas et terminer le travail», a souhaité Profar. La foule d’Evansville Selon les règles de la Ligue Frontière, l’avantage du terrain en finale alterne chaque année entre la section Est et la section Ouest, peu importe les résultats en saison régulière des équipes. Cette situation s’explique en partie par la présence d’une équipe itinérante peu convaincante dans l’Est, les Greys d’Empire State, qui aide directement les équipes de cette section à améliorer leur bilan. En 2022, les Capitales avaient profité de cet avantage pour remporter le championnat à domicile à l’issue du quatrième match. Rappelons que l’équipe de Québec l’avait emporté lorsque Ruben Castro avait permis à Marc-Antoine Lebreux de marquer le point de la victoire à l’aide d’un sacrifice en fin de neuvième manche. Glaude avait également contribué à cette victoire en frappant un double. Cette fois, l’équipe de Québec ne pourra pas triompher devant ses partisans, à moins que ceux-ci ne se déplacent jusqu’à Evansville. Les Otters devraient normalement bénéficier d’une bonne affluence, avec une moyenne de 2051 spectateurs par match, se classant ainsi septième de la Ligue Frontière en saison régulière. Le vieux Bosse Field peut accueillir plus de 5000 spectateurs. Peut-être abrite-t-il aussi des fantômes, comme le Stade Canac.
#Journal #Evansville #les #Capitales #Québec #avantage #numérique
publish_date]
