Le jeu de puissance des Canadiens de Montréal a été notoirement décevant pendant la majeure partie de la dernière décennie. En fait, la saison 2017-2018 a été la dernière fois que l’équipe a terminé l’année avec plus de 20 PP%.
Après avoir obtenu un avantage numérique de 0 en 7 contre les Flames de Calgary lundi, le Tricolore a officiellement sombré au bas du classement en avantage numérique de la LNH. Pour ajouter l’insulte à la blessure, l’équipe n’a pas réussi à marquer sur un avantage de quatre minutes à 4 contre 3 en prolongation malgré de nombreuses occasions.
Actuellement, ils roulent sur un taux de réussite de seulement 14,4% lorsqu’ils jouent avec un patineur supplémentaire, ce qui est inacceptable à tous égards.
Comment est-ce possible alors qu’ils ont un joueur de centre d’élite en Nick Suzuki et un tireur d’élite époustouflant en Cole Caufield?
L’équipe n’a inscrit que 13 buts en supériorité numérique cette année. Suzuki en a cinq, tandis que Caufield en a trois. Par conséquent, la réponse se situe probablement au-delà des deux jeunes attaquants.
Une corrélation que de nombreux fans et analystes ont établie est que l’entraîneur adjoint Alex Burrows a eu un impact sur la production offensive de l’équipe. Depuis son embauche en février 2021, Burrows est en charge des stratégies en avantage numérique de Montréal. Pendant ce temps, les unités décevantes n’ont fait qu’empirer.
Tout au long de leur parcours miraculeux jusqu’à la finale de la Coupe Stanley 2021, les Canadiens ont toujours montré de la faiblesse sur l’avantage de l’homme, avec une moyenne de 18,8 PP% lors de ces séries éliminatoires.
Même l’ancien entraîneur adjoint Kirk Muller, que Burrows a finalement remplacé, a affiché de meilleurs chiffres en saison régulière lors de ses 425 matchs derrière le banc de Montréal.
Malgré l’absence de buts, Montréal joue toujours mieux que prévu, avec 14 victoires et deux défaites en prolongation à ses 28 premiers matchs. En conséquence, la supposée «année de tanking» semble de moins en moins probable à mesure que l’équipe se rapproche d’une place en séries éliminatoires.
S’ils veulent y arriver, ils devront renforcer leurs équipes spéciales – d’une manière ou d’une autre.
