Les bourses occidentales sur la retenue, les investisseurs en phase d’évaluation de nouvelles statistiques macroéconomiques

Les marchés financiers évoluent constamment, influencés par des facteurs économiques, politiques et géopolitiques. Mercredi, avant l’ouverture, certains événements ont retenu l’attention des investisseurs et sont susceptibles de provoquer des variations importantes sur les marchés boursiers. Nous faisons le point sur ce qui bouge et les raisons de ces mouvements.


Les marchés boursiers occidentaux sont en phase d’évaluation de nouvelles données macroéconomiques en zone euro et aux États-Unis. Les contrats à terme du Dow Jones ont légèrement reculé, tandis que le FTSE 100 à Londres a légèrement augmenté. Les prix du pétrole ont également fluctué. Les investisseurs sont prudents à Wall Street avant l’ouverture, les contrats à terme des indices américains préfigurant un léger recul compris entre 0,06% et 0,13%. Les marchés ont cependant repris de la vigueur en pensant de la probabilité d’une fin prochaine des cycles de hausses des taux de la banque centrale américaine. Les marchés américains ont déjà cédé mardi après que plusieurs statistiques illustrant le ralentissement économique ont alimenté les craintes de récession. Dans ce contexte, les créations d’emplois dans le secteur privé américain en mars seront très surveillées avant le rapport officiel sur l’emploi du département du Travail prévu vendredi. Dans ce climat d’inquiétudes liées à la croissance, les investisseurs ont pris connaissance du redressement légèrement moins important que prévu de l’activité en zone euro en mars. La banque centrale de Nouvelle-Zélande a relevé son taux de 50 points de base. Sur le marché obligataire, les rendements d’emprunts d’État repartaient à la hausse. Le dollar a peiné à reprendre de l’élan avec la perspective d’une Réserve fédérale moins stricte. Le prix de l’or approche de son sommet historique atteint en août 2020. Le bitcoin est en hausse.