Nouvelles Du Monde

Les bactéries mangeuses de chair Vibrio nuisible prospèrent à cause du réchauffement climatique, selon une étude.

Les bactéries mangeuses de chair Vibrio nuisible prospèrent à cause du réchauffement climatique, selon une étude.

Le changement climatique est une menace qui pèse lourdement sur notre planète et sur la vie de millions d’êtres vivants. Parmi les risques liés à cette problématique, se trouve la multiplication d’espèces dangereuses pour l’homme, comme la bactérie mangeuse de chair. Cette infection redoutable, qui prolifère dans les océans, se propage plus rapidement à cause des variations de température et de pH. Dans cet article nous examinerons les raisons de cette prolifération et les mesures à prendre pour la limiter.


Les bactéries mangeuses de chair, également appelées bactéries provoquant la fasciite nécrosante, sont des bactéries qui causent la mort de tissus mous du corps sur la zone infectée et au-delà. Ces bactéries pénètrent généralement dans le corps par une rupture de la peau et ne se propagent pas entre les personnes. Les chercheurs se sont intéressés à Vibrio nuisible, une espèce de bactéries présente dans les milieux marins avec des eaux chaudes, peu profondes et légèrement salées tels que les estuaires, les étangs saumâtres ou les zones côtières. Cette bactérie a augmenté en prevalence au cours des 30 dernières années, et leur répartition s’est répandue à de nouvelles zones géographiques. Les scientifiques estiment que cette situation risque d’empirer à l’avenir si la situation climatique ne s’améliore pas. L’augmentation du nombre d’infections aux bactéries mangeuses de chair est liée au réchauffement climatique, et une augmentation du nombre de cas d’infection a également été observée, passant de 10 par an dans les années 1980 à 80 par an en 2018. Les chercheurs ont aussi constaté qu’on trouve désormais de ces bactéries dangereuses dans des étendues d’eau plus au nord de la planète, où elles n’étaient pas présentes auparavant. Pour aboutir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé des données des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis sur les infections à Vibrio nuisible signalées le long de la côte Est entre 1988 et 2018.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT