Les aliments ultratransformés en question : comment les repérer ?

Les aliments ultratransformés représentent 36 % des repas des Français, selon le magazine 60 Millions de consommateurs. Plus de deux tiers des produits vendus en supermarché appartiennent à cette catégorie et sont de plus en plus considérés comme nuisibles pour la santé. Un aliment ultratransformé est « celui qui contient au moins un ingrédient qui n’existe pas sous cette forme naturelle ou dans nos placards ». Il est souvent enrichi en additifs tels que des graisses raffinées, des extraits et arômes naturels, des arômes de synthèse, du dextrose, du sirop de glucose ou des protéines. La directrice du comité scientifique de Siga, Sylvie Davidou, précise que « lorsque ces composés ne sont pas synthétisés (certains arômes), ils proviennent souvent de procédés industriels agressifs (cuisson à haute température, extrusion, préfriture, reconstitution…) qui séparent les différents constituants d’une matière première ». Pour réduire leur consommation, le magazine recommande de privilégier les produits sans additifs et de choisir les aliments industriels les moins transformés. Les chercheurs ont également établi un lien entre la consommation d’aliments ultratransformés et diverses maladies, telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2, l’obésité et certains cancers. Le Nutri-Score devrait inclure une information sur l’ultratransformation des produits, car la qualité nutritionnelle sur laquelle il se base ne tient pas compte de ce critère. Deux applications, Open Food Facts et Siga, permettent d’identifier les aliments ultratransformés en utilisant la liste des ingrédients ou le smartphone.
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