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Les 27 reportent sans date leur feu vert au veto des voitures thermiques en 2035 par des réserves de Berlin et Rome

Les 27 reportent sans date leur feu vert au veto des voitures thermiques en 2035 par des réserves de Berlin et Rome

Von der Leyen et Scholz se voient dimanche

BRUSELAS, 3 mars (EUROPA PRESS) –

Les Vingt-Sept ont reporté sans date leur approbation formelle de l’accord visant à interdire la commercialisation des véhicules à combustion -y compris essence, diesel et hybrides- à partir de 2035, notant que les doutes de dernière minute exprimés par l’Allemagne et l’Italie pourraient mettre en péril l’adoption de la nouvelle norme.

L’Union européenne est parvenue à un accord à l’automne dernier pour qu’à partir de 2035, toutes les voitures particulières et camionnettes neuves vendues sur le marché communautaire soient “zéro émission”, ce qui signifierait en pratique une interdiction des véhicules à combustion.

Cependant, l’adoption définitive de la norme, après avoir reçu l’approbation des pays de l’UE au niveau des ambassadeurs -avec les seules réserves de la Pologne et de la Bulgarie- et la session plénière du Parlement européen est toujours en attente de la dernière étape formelle. , le feu vert des ministres.

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La présidence tournante de l’UE, que la Suède occupe ce semestre, prévoyait d’inclure la question comme un point pour adoption sans discussion lors d’un conseil des ministres ordinaire, mardi prochain à Bruxelles, mais la présidence elle-même a indiqué que la décision “est reportée jusqu’à une réunion ultérieure », sans indiquer une nouvelle date possible pour reprendre la question.

Le report, selon différentes sources diplomatiques consultées par Europa Press, répond à la crainte que la nouvelle norme ne recule lors du vote au niveau des ministres si les doutes exprimés ces derniers jours en public par les gouvernements allemand et italien aboutissaient à des votes contre . . Les votes contre de Berlin et de Rome, ajoutés au rejet déjà connu de la Pologne et à l’abstention de la Bulgarie, suffiraient déjà à renverser la règle.

Déjà en début de semaine, le ministre allemand des Transports, le libéral Volker Wissing, avait demandé comme condition que la Commission européenne présente une proposition pour accompagner la nouvelle norme afin que les véhicules qui roulent aux carburants synthétiques (« e-fuels ») peut continuer à être commercialisé au-delà de 2035 dans l’UE. Cette position se heurte cependant à la position des “verts” au sein du gouvernement de coalition allemand, comme la ministre de l’Environnement, Steffi Lemke, qui se défend de soutenir le veto accordé au niveau européen.

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BRUXELLES EXAMINE “DOUTES”

Dans ce contexte, la Commission européenne observe avec prudence la situation inédite et demande du temps pour “étudier attentivement” les réserves exprimées au dernier moment par les délégations avant de prendre position et de répondre si elle envisage de proposer des alternatives dans le sens réclamé par Berlin.

“Nous examinons les nouvelles préoccupations qui ont été exprimées pour voir quelle est la meilleure façon d’y répondre”, a déclaré la porte-parole de l’exécutif communautaire Dana Spinant lors d’une conférence de presse à Bruxelles, sans vouloir donner plus de détails sur la réponse que la communauté services envisagent. .

La porte-parole a également souligné l’engagement de Bruxelles pour que toutes les règles convenues entre les Vingt-sept et le Parlement européen soient mises en œuvre et a rappelé que cette législation spécifique comporte une “clause de révision” pour évaluer le rythme d’atteinte des objectifs et ajustements éventuels si les avancées technologiques le permettent.

Dans ce contexte, la présidente de la Commission, la conservatrice allemande Ursula von der Leyen, rencontrera ce dimanche le chancelier allemand, Olaf Scholz, dans le cadre d’une rencontre informelle avec le gouvernement allemand au palais Meseberg que la communauté exécutive souligne qu’il était prévu “depuis longtemps” et ne précisent pas s’il sera utilisé pour faire face à cette crise.

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