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L’ère de la polarisation et du dogmatisme : la dictature du Bien contre le Mal

L’ère de la polarisation et du dogmatisme : la dictature du Bien contre le Mal

Ce siècle me fait de plus en plus peur. Le sentez-vous? Cette révolution du «Bien» contre le «Mal». Bizarrement, cet étendard du «Bien», plus je l’analyse, plus il prend le visage du dogmatisme et de la dictature de certains discours.

Soit tu partages mes valeurs et mes opinions, soit je te catégorise, je te donne l’étiquette du méchant. Moi, sur mon cheval blanc, et toi, avec tes cornes de l’enfer. Aucune nuance. Aucun gris. Juste de la polarisation, du clivage, du rejet, voire la mise à mort symbolique et verbale de l’autre.

C’est épuisant! Aucun échange, aucune communication n’est possible. Pire encore, ils ne sont jamais contents! Quoi que l’on fasse, ils ne sont jamais satisfaits. Les choses doivent se faire selon le schème rigide de leur cerveau torturé. Aucune fluidité. Danse lascive du tango? Ils ne la connaissent pas.

Avec eux, aucun dialogue n’est envisageable. Ils sont dans la rectitude de la pensée unique. Ils établissent de nouvelles religions et créent même toute une sémantique pour leur donner de la substance, de la consistance et de la légitimité. Ils ont des experts, des chercheurs universitaires – qui tout comme eux manquent de nuance – pour soutenir leurs thèses «jusqu’au-boutistes».

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Des causes justes

Le plus triste avec ces «héros» du «Bien», c’est qu’ils défendent très souvent des causes justes et belles: protéger la planète, les animaux, les sans-abri, lutter contre le racisme, les discriminations, les violences, en veux-tu en voilà.

Ils sont tellement obnubilés par la grandeur qu’ils attribuent à leur cause ou plutôt l’idée qu’ils s’en font qu’ils en oublient l’essentiel: la Vérité n’existe pas dans cet univers forgé par la complexité. Dire cela est en soi une hérésie pour eux.

Pourtant, en faire abstraction ne peut que conduire à la haine et à l’annihilation de l’autre. Après tout, cet Autre est la représentation du MAL.

Effet boomerang

Face à ces dictateurs de la pensée unique, soient-ils porteurs de causes justes, on ne peut que brandir l’étendard du contre-discours. C’est épidermique, humain.

Puis, si vous osez vous rebeller, ils vous colleront une étiquette pour mieux vous faire taire. Ils sont doués pour créer toute une sémantique sans ancrage historique. Ils réussiront même à vous faire douter de vous.

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«Suis-je vraiment raciste? Homophobe? Machiste? Fasciste?»

Vous irez jusqu’à bannir certains mots de votre vocabulaire.

Puis, si vous le réalisez, vous ressentirez de la colère. «Pourquoi devrais-je arrêter de dire tel ou tel mot? Mais, je ne suis pas raciste!»

Bien vite, vous en arriverez à vous mettre en opposition à la cause qu’ils défendent avec tant d’ardeur et d’extrême. Vous serez tellement écœuré de les entendre que vous ne les écouterez plus.

C’est l’effet boomerang!

Une cause sans l’adhésion du plus grand nombre est vouée à disparaître peu à peu.

Et, ce n’est pas avec du vinaigre qu’on attire les abeilles.

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