Oe 13 août 2021, j’ai reçu un message WhatsApp d’un ami en Afghanistan détaillant un “accord de paix” que le gouvernement afghan avait conclu avec les talibans. Le président avait effectivement renoncé au pouvoir et les talibans entreraient à Kaboul dans les deux jours. En mai de cette année-là, l’Otan avait commencé un retrait définitif de sa mission là-bas et une offensive des talibans s’était intensifiée, mais j’étais toujours choqué. Même le gouvernement britannique ne semblait pas être au courant de l’effondrement imminent et la plupart des députés étaient de toute façon en vacances ; Dominic Raab, ministre des Affaires étrangères à l’époque, restera en Crète jusqu’à la chute de Kaboul.
Je ne pouvais pas croire que la capitale tomberait aux mains des talibans après 20 ans de guerre qui avaient coûté la vie