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Le vieux Solvay, nouveau meurtrier du Bel20 après la sortie de Barco

Le vieux Solvay, nouveau meurtrier du Bel20 après la sortie de Barco

L’ancien Solvay va-t-il perdre son siège au Bel20, l’indice des vingt plus importantes sociétés cotées belges, en mars ? Cela semble être l’une des questions qui se posent après la scission de Solvay en deux parties (Syensqo et Solvay). Cette scission a conduit à un ajustement intermédiaire de l’indice. En raison de la scission de Solvay, celui-ci compte soudain 21 membres et ce nombre devrait redevenir 20. Cela se produira très prochainement, lorsque l’ajustement trimestriel de l’indice boursier sera appliqué le 18 décembre. Barco, qui n’a regagné une place au Bel20 qu’en mars, chute à la 21e place et est donc éliminé.

Syensqo, la partie prometteuse de l’ancien Solvay, était déjà assurée de sa place au Bel20. En effet, Solvay a fait sa scission à un moment judicieux : entre prendre la photo trimestrielle des membres de la bourse et traduire cette photo dans un nouveau classement. Si Solvay avait fait son grand écart avant de prendre la photo trimestrielle, par exemple le 15 novembre, Syensqo aurait normalement dû attendre mars pour entrer au Bel20. Ce n’est que si les nouvelles entreprises arrivent théoriquement immédiatement dans le top dix qu’elles seront immédiatement incluses dans l’indice.

Risque pour Solvay

Une entrée rapide de Syensqo, en partie grâce aux règles d’index parfois inimitables. Syensqo a fait une bonne performance lors de sa première journée lundi. Il a brisé sa valeur théorique de partage de 83,25 euros pour clôturer à 98,93 euros. Un succès immédiat donc. L’ancien Solvay était en revanche coté en dessous de sa valeur théorique de désinvestissement de 29,10 euros. Le titre a finalement clôturé à 20,62 euros. En tout cas, la valeur ajoutée de l’ancien et du neuf (119,50 euros) était supérieure au dernier cours de clôture de Solvay (112,35 euros) avant sa scission. Il s’agit d’un bénéfice de 6,4 pour cent.

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L’ancien Solvay n’est donc pas sans soucis. En raison d’une réduction importante des effectifs, elle est désormais réduite à une société avec une capitalisation boursière de 2,18 milliards d’euros. “En raison de sa valeur fortement réduite, l’ancien Solvay n’est plus intéressant pour les grands fonds américains”, estime l’expert boursier Guy Lerminiaux. « Vous l’avez déjà vu lundi lors de la séance boursière. L’action Solvay a été vendue et Syensqo a été repris. Le risque que court désormais Solvay est qu’en raison de sa faible valeur boursière, il disparaisse du radar des grands investisseurs et soit ainsi coté en dessous de sa valeur.

“À court terme, Solvay a un problème, mais à long terme, diviser l’entreprise en deux parties est une bonne chose car la partie prometteuse prendra désormais bien mieux tout son sens”, estime Lerminiaux.

Un test symbolique a lieu lors de la reprogrammation annuelle du Bel20 en février-mars. Il deviendra alors clair si Solvay sera exclu de l’indice par Colruyt, qui vaut 5,5 milliards d’euros grâce à la reprise de ses bénéfices. Aperam, presque aussi petite que Solvay, doit également faire preuve de prudence.

En fin de compte, Solvay peut en principe tomber à la 22e position avant de devoir céder la place – les membres en place sont un peu protégés. A moins qu’un potentiel nouveau venu entre d’emblée dans le top 18 du Bel20. “Cependant, la direction de la bourse ne s’intéresse pas seulement à la valeur des actions, mais aussi au taux de rotation, qui est lié à la liquidité et à la négociabilité”, explique Tom Simonts, spécialiste des marchés boursiers chez KBC Bolero. «L’interprétation de ces règles fait parfois sourciller. Il est trop tôt pour dire si Solvay partira.

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Simonts note que l’adhésion au Bel20 ne signifie rien de plus qu’un certain prestige local. « Le Bel20 n’est pas un indice très suivi. Son importance est limitée.

Le « vieux Solvay » n’a pas trouvé de prix d’équilibre

Ilham Kadri a sonné lundi matin l’ouverture de la première journée du salon Syensqo (photo). Cette société a été séparée du groupe chimique belge Solvay. Kadri, PDG de Solvay jusqu’à vendredi, est l’architecte de cette division méconnue d’un grand groupe industriel belge coté en bourse. Elle sera désormais à la tête de Syensqo. Cependant, cela n’a pas immédiatement généré de bénéfice pour les actionnaires de l’ancien Solvay, qui possèdent désormais à la fois une action Syensqo et une action Solvay. C’est l’une des raisons pour lesquelles Solvay a été réduit de moitié. Selon la direction de Solvay, et certainement aussi selon Ilham Kadri, les deux sociétés devraient valoir davantage séparément.

La première journée de bourse de Syensqo a bien commencé, mais Solvay a traversé une période difficile. Il est resté lundi matin sans cotation pendant près de 40 minutes en raison de la forte pression acheteuse et vendeuse avec des prix trop éloignés de la valeur de référence de 29,10 euros que la Bourse de Bruxelles avait fixée à l’avance. Ce n’est qu’après une réduction significative de cette valeur de référence (29,10 euros) qu’un prix d’équilibre est apparu. Solvay s’échangeait à 19,45 euros par action. Au fur et à mesure que la journée avançait

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En conséquence, à la fin de la séance, les actionnaires pouvaient encore se réjouir d’un résultat légèrement positif de 6,41 pour cent. La somme de tout cela…. euros. Le tout dernier cours de clôture de l’ancien Solvay vendredi soir était de 112,45 euros par action. Contrairement à Solvay, Syensqo se présente comme une entreprise en croissance. En termes de chiffre d’affaires et de personnel, il est également de plusieurs tailles supérieur aux activités poursuivies sous le drapeau Solvay. Syensqo réalise un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros, contre 5 milliards d’euros pour Solvay. Avec 13.000 salariés, Syensqo représente également 60 pour cent des effectifs de Solvay avant la scission.

Kadri et le tout nouveau directeur financier Chris Davis ont déjà passé plusieurs semaines en speed dating avec des analystes et des investisseurs en amont de l’introduction en bourse. En trois semaines, ils ont voyagé entre la Belgique, la Suisse, la Grande-Bretagne et les États-Unis pour expliquer ce qu’est Syensqo et quels sont les projets de l’entreprise. Ce cycle a représenté 60 réunions avec 300 participants.

Kadri souhaiterait renforcer les liens avec les investisseurs disposés à devenir actionnaires de Syensqo pour une longue période, a-t-elle déclaré lundi en marge de la cérémonie à Euronext Bruxelles à l’occasion du premier jour de cotation de sa société. Elle dispose déjà d’un actionnaire important et stable (31 %) auprès de la société d’investissement familiale Solvac, propriété de la famille Solvay. Mais le PDG Kadri espère attirer encore plus d’investisseurs désireux de rester actionnaires sur une période plus longue. (pse)

2023-12-12 00:26:25
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