Le variant Mu serait responsable de décès même chez les personnes vaccinées.

En été 2021, des chercheurs ont prélevé des échantillons de mucus nasal sur plus de 600 personnes résidant ou travaillant dans trois maisons de repos situées à Nivelles, Liège et Zaventem. Ces établissements ont connu une importante épidémie de Covid, avec plus d’un cinquième des résidents testés positifs ayant perdu la vie, bien qu’ils aient tous été vaccinés deux fois.

Les chercheurs ont identifié trois variants différents chez les personnes infectées : Delta dans l’un des centres, Gamma dans un deuxième et Mu dans le troisième. Ce dernier variant, moins connu, était considéré comme moins dangereux.

Cependant, les résultats ont révélé que le variant Mu avait également entraîné de nombreux décès, ce qui était surprenant. Les chercheurs ont donc cherché à comprendre pourquoi et à identifier les éléments communs aux trois épidémies.

Les analyses des prélèvements nasaux ont démontré que le coronavirus était plus susceptible de causer la mort chez les personnes ayant une quantité élevée d’une protéine cytokine spécifique dans leur système immunitaire. Cette protéine provoque une réponse inflammatoire chez les personnes infectées par le virus. Les personnes ayant une quantité élevée de cette protéine dans leurs prélèvements nasaux sont décédées plus rapidement.
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