Le vaisseau spatial russe Luna-25 souffre d’un problème technique, selon l’agence spatiale

19 août (Reuters) – Une “situation anormale” s’est produite samedi sur le vaisseau spatial russe Luna-25 alors qu’il se préparait à être transféré sur son orbite de pré-atterrissage, a déclaré l’agence spatiale nationale russe Roskosmos.

Le vaisseau spatial russe devrait atterrir lundi au pôle sud de la Lune, dans le cadre d’une grande course de puissance pour explorer une partie de la Lune qui, selon les scientifiques, pourrait contenir de l’eau gelée et des éléments précieux.

“Pendant l’opération, une situation anormale s’est produite à bord de la station automatique, qui n’a pas permis d’effectuer la manœuvre avec les paramètres spécifiés”, a déclaré Roskosmos dans un bref communiqué.

Des spécialistes analysent la situation, a-t-il précisé, sans donner plus de détails.

Auparavant, Roskosmos avait déclaré avoir reçu les premiers résultats de la mission Luna-25 et qu’ils étaient en cours d’analyse.

L’agence a également publié des images du cratère Zeeman de la lune prises depuis le vaisseau spatial. Le cratère est le troisième plus profond de l’hémisphère sud de la lune, a-t-il déclaré, mesurant 190 km (118 miles) de diamètre et huit km (cinq miles) de profondeur.

Roskosmos a déclaré que les données qu’il avait reçues jusqu’à présent avaient fourni des informations sur les éléments chimiques du sol lunaire et faciliteraient également le fonctionnement d’appareils conçus pour étudier la surface proche de la lune.

Il a ajouté que son équipement avait enregistré “l’événement d’un impact de micrométéorite”.

Le Luna-25 est entré mercredi sur l’orbite de la Lune, le premier vaisseau spatial russe à le faire depuis 1976.

À peu près de la taille d’une petite voiture, il aura pour objectif d’opérer pendant un an au pôle sud, où des scientifiques de la NASA et d’autres agences spatiales ont détecté ces dernières années des traces d’eau gelée dans les cratères.

La présence d’eau a des implications pour les grandes puissances spatiales, permettant potentiellement des séjours humains plus longs sur la lune qui permettraient l’exploitation des ressources lunaires.

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