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Le tri organique : des solutions plébiscitées mais pas optimales

Le tri organique : des solutions plébiscitées mais pas optimales

Certaines solutions plébiscitées par les citoyens ne sont pas optimales, notamment celles à base de javel ou de pesticides, car une partie des résidus récoltés sera utilisée comme engrais dans les champs.

Mouches, larves, rats et odeurs : le tri organique augmente à Bruxelles et en Wallonie… mais écœure toujours autant

La solution radicale de Véronique est extrêmement efficace : elle garantit à 100 % la disparition des mouches, larves et odeurs pestilentielles. “Dans la commune, il y a une levée par semaine, confie Véronique. Mais cela ne suffit pas pour empêcher les mouches et les vers blancs de proliférer. À côté de cela, les mauvaises odeurs, ça passe encore. Au début, je mettais tout dans un sac que je mettais dehors. Mais ça suintait et je me retrouvais avec du liquide nauséabond au fond de la poubelle. Et ça attirait aussi les rats. Ça devenait infernal. Imaginez ce que cela pourrait être à partir d’avril (NdlR : la collecte des résiduels ne se fera plus que toutes les deux semaines) !”

Véronique place systématiquement ses déchets organiques au congélateur, avant de les en ressortir le jour de la collecte. ©ennio cameriere

Véronique n’a jamais envisagé la solution de facilité, qui serait de mettre ces déchets dans la poubelle classique. “Nous avons un système de poubelles à puces. Si je mets mes déchets organiques dans ce container, je vais payer alors que la collecte des déchets organiques est gratuite, à l’exception du sac. Et cela ne changerait rien au problème.”

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La Grézienne a testé diverses solutions avant d’envisager de congeler ses déchets alimentaires. “À chaque fois que je coupe mes légumes, je place les restes dans une petite poubelle contenant un sac. Puis je transfère ce sac dans le premier tiroir du congélateur. Je n’y mets que des déchets organiques. Rien d’autre.”

En congelant les déchets, pas de macération. Et donc pas d’odeurs nauséabondes ni de répugnantes bêbêtes. ©cameriere ennio

L’inconvénient, c’est que Véronique a dû condamner un tiroir de son congélateur. “Mais ce n’est pas grand-chose à côté du confort que j’y ai gagné. Comme les déchets sont congelés, ils n’ont pas le temps de pourrir ou macérer. Ça ne pue plus, il n’y a plus de mouches, plus de larves dégoûtantes…”

Dans les prochaines semaines, Véronique envisage même l’acquisition d’un petit congélateur qu’elle destinera aux déchets organiques. “Un investissement qui me permettra de ne pas être envahie de mouches et de larves.”

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