Le tracteur démarre encore au quart de tour. “Je l’ai toujours entretenu, j’ai démonté le moteur, l’embrayage, tout ça, c’est moi qui le faisais !” “. Cette belle mécanique et l’étonnante conservation de l’engin, c’est à Gabriel, 90 ans, que toute la famille le doit. Lui-même réparateur de tracteurs jusqu’aux années 1990, il a toujours entretenu ce tracteur. Ce tracteur, un Mc Cormick 137D, était à son frère, décédé en 2019. Sa belle-sœur a gardé l’engin dans la grange depuis, mais elle aussi a disparu voilà quelques semaines.
“Pas trop loin, quitte à l’entretenir s’il faut” !
Aujourd’hui, le tracteur est sur Le Bon Coin et en vente sur Facebook, pour 2 500 € avec une remorque et des équipements. “C’est une vie qui s’en va” réalise celui qui est surnommé “le docteur du tracteur” par sa fille. “C’est la roue qui tourne, j’ai 90 ans, moi aussi. Je voudrais qu’il n’aille pas trop loin, que je puisse le voir, quitte à l’entretenir s’il faut ! Je garderai un œil dessus. Il y a peut-être un peu de remise en état à faire, mais ça peut faire un heureux encore ! Il est beau quand même, il n’est pas en mauvais état !“, commente, fier, Gabriel. “On va trouver quelqu’un qui va bricoler avec, dans un grand jardin, ce n’est pas pour de gros travaux.“
Fabriqué en 1961
“Mon frère l’a racheté en 1967” mais roulait déjà depuis 1961, raconte Gabriel. L’engin a d’abord servi sur les quelques hectares que possédait son frère à la Malvergne, sur la commune de Saint-Vincent-de-Paluel, pour la culture de maïs et de tabac. Ce n’est qu’après que le couple s’est installé à Sarlat. Il travaillait pour l’usine de tabac Seita, à Sarlat.
Pas encore d’acheteur
C’est sa fille, Christine, qui a hérité de l’engin, pour encore quelques jours, le tracteur est à elle : “On se sépare d’un bout de la famille, mon oncle et ma tante n’avaient pas d’enfants, j’étais leur nièce et quelque part leur fille, je les ai accompagnés jusqu’au bout et je dois maintenant me séparer de ce tracteur pour fermer le livre. Je ne veux pas qu’il aille n’importe où ! je suis difficile !“. Elle aussi veut garder un œil dessus.
Ce tracteur n’a pas encore trouvé d’acheteur. Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter Christine, à Sarlat, à son adresse e-mail : [email protected]
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