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Le Toulousain Jean-Philippe Béziat : Un pilote au grand cœur, prêt pour le Dakar 2024

Le Toulousain Jean-Philippe Béziat : Un pilote au grand cœur, prêt pour le Dakar 2024

Le Toulousain Jean-Philippe Béziat, pilote automobile à ses heures perdues, participera au rallye Dakar 2024 qui aura lieu dans le désert de l’Arabie Saoudite du 5 au 19 janvier prochain. À 47 ans, ce passionné de courses de voitures partage son temps entre sa préparation physique, ses enfants et ses actions bénévoles au sein de l’association toulousaine, “Petit cœur de beurre”.

Il est passionné de courses automobiles depuis son plus jeune âge. Le pilote toulousain, Jean-Philippe Béziat, participera au rallye Dakar 2024 avec son copilote, Vincent Albira, du 5 au 19 janvier prochain. Un rêve d’enfant qu’il réalise pour la quatrième fois. Les voitures et les courses, il les connaît par cœur grâce à sa carrière professionnelle et sportive, toutes deux complémentaires.

En effet, le pilote toulousain dirige deux entreprises, situées au Nord de Toulouse, Béziat Carburants et Béziat Dépollution. Grâce à son métier, le sportif se rendait régulièrement sur la course du Dakar pour fournir l’événement en carburant. « J’ai toujours aimé y aller, et je rêvais d’y participer », ajoute-t-il.

Désormais, habitué du Dakar

À 47 ans, Jean-Philippe Béziat consacre la plupart de son temps libre à sa passion : la course automobile. Six fois champion de France d’endurance tout terrain, il a toujours rêvé de faire le Dakar en tant que pilote. « Mais j’ai mis du
temps avant de pouvoir le faire pour des questions de budget », raconte le Toulousain. Il finit par s’attaquer aux dunes du désert d’Arabie Saoudite pour la première fois en 2019 et réitère l’expérience en 2022 et 2023.

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Le pilote toulousain connaît donc l’aventure qui l’attend en janvier 2024 et sait que cette épreuve « nécessite une forte préparation physique. » Jean-Philippe Béziat raconte alors : « La course demande beaucoup d’efforts, autant au niveau physique que mental. À l’issue de chaque étape, nous pouvons nous restaurer au bivouac si nous arrivons à temps. Sinon, nous dormons dans le désert. Nous devons donc prévoir beaucoup d’eau et des rations de nourriture comme à l’armée pour tenir le coup. Nous devons toujours anticiper. »

Pour assurer les deux semaines de course, le pilote s’impose un cadre strict en s’accordant six heures de sommeil par 24 heures. « Cela peut être six heures durant la nuit, mais parfois ce n’est pas possible, alors j’en profite si je trouve un moment dans la journée pour me reposer », précise le sportif. En amont, Jean-Philippe Béziat passe également beaucoup de temps à faire du sport, que ce soit du VTT ou du renforcement musculaire et travaille sur le « psychologique ». Il ajoute : « Je vis pour ça. »

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Une passion héréditaire

Mais son quotidien ne se résume pas seulement à la course automobile ou à son travail. Sur son curriculum vitae, Jean-Philippe Béziat ajoute la ligne « papa très dynamique ». Ses trois enfants de 18, 13 et 11 ans ont hérité de sa passion pour les autos et la compétition. Son fils aîné est notamment champion de France de karting, sa fille cadette est passionnée par les courses équestres et son benjamin s’intéresse tout particulièrement à la mécanique.

Cependant, s’il adore passer du temps avec eux, le pilote ne les emmène pas voir les courses. Il explique : « Quand je suis lancé à plus de 170 kilomètres-heure à travers le désert, je fais souvent face au danger. Et il est impératif de rester concentré, de ne pas penser à autre chose. Alors, je pense à mes enfants avant et après, mais jamais pendant une course. »

Un pilote toulousain au grand cœur

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La course, le travail, les enfants… Mais aussi du bénévolat. Le hasard de la vie a amené Jean-Philippe à s’investir dans le monde associatif. En effet, il y a une dizaine d’années, le pilote a passé beaucoup de temps à l’hôpital, mais pas pour lui… Il confie : « Mon fils cadet avait une malformation cardiaque quand il était petit. » Sensibilisé à cette pathologie, il découvre l’association “Petit cœur de beurre” et propose son aide.

L’association toulousaine œuvre au quotidien pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cardiopathie congénitale et de leur famille. Elle suit les aventures sportives du pilote qui lui reverse ses bénéfices à chaque course. Et pour le Dakar, le Toulousain Jean-Philippe Béziat va au-delà de l’aspect financier : « Nous sommes en lien permanent avec les enfants des hôpitaux de Purpan à Toulouse et de celui de Necker à Paris. Je leur donne de mes nouvelles pendant la course en leur expliquant ce qu’il s’est passé dans la journée. Ils peuvent ainsi vivre le Dakar à mes côtés. »
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