L’armée soudanaise a lancé des frappes aériennes sur des bases paramilitaires alors que des semaines de tension entre les deux commandants militaires ont dégénéré en violence.
“Face à cette situation alarmante, le Tchad, afin de protéger ses frontières, a décidé de fermer sa frontière avec le Soudan jusqu’à nouvel ordre”, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, dans un communiqué.
Le Tchad partage plus de 1 000 kilomètres de frontière avec le Soudan, la plupart au Darfour, qui a longtemps été le centre de violences tribales alimentées par des conflits sur le territoire et l’eau.
“Les combats ne sont pas qu’à Khartoum” et il y a “un risque de propagation et d’infiltration”, a déclaré à l’AFP un membre du gouvernement tchadien sous couvert d’anonymat.
Au Soudan, le chef militaire Abdel Fattah al-Burhan et son adjoint, le commandant paramilitaire Mohamed Hamdan Daglo, sont aux prises avec un différend concernant l’intégration prévue de la Force de soutien rapide (RSF) paramilitaire de Daglo dans l’armée régulière.
L’intégration a été un élément clé des pourparlers visant à conclure un accord qui rétablirait le régime civil dans le pays et mettrait fin à la crise politique et économique causée par leur coup d’État de 2021 dans l’un des pays les plus pauvres du monde.
Trois civils ont été tués dans les violences, et les paramilitaires et l’armée revendiquent le contrôle de zones clés, tandis que des appels à un cessez-le-feu immédiat émanent d’alliés étrangers.
Mettez le texte en surbrillance et appuyez sur Ctrl+Entréepour envoyer le fragment de texte à corriger à l’éditeur !
Mettez le texte en surbrillance et appuyez sur Signaler un bug boutons pour envoyer le fragment de texte à corriger à l’éditeur !
