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Le “succès” de l’escrime italienne aux Championnats du monde

Le “succès” de l’escrime italienne aux Championnats du monde

2023-07-31 19:26:53

AGI – “Ça s’est très bien passé, on a terminé avec dix médailles. Un beau succès. La France ? Nous et eux sommes les plus forts, c’est pour ça qu’on se challenge toujours. L’organisation de ces championnats du monde a été excellente. Maintenant croisons les doigts pour les jeux olympiques”. Maurizio Randazzo, avocat et vice-président de Federscherma, chef de délégation aux Championnats du monde de Milan qui viennent de s’achever et champion olympique à Atlanta et à Sydney dans la spécialité épée, dresse un bilan avec AGI après les compétitions.

“Nous sommes très satisfaits, dix médailles, c’est un beau résultat – explique l’ancien escrimeur – on s’est approché du record du Caire en 1949 et de Catane en 2011. Bien sûr, en finale il y avait de l’amertume pour le résultat du fleuret masculin. Le dernier jour, il y avait Marini qui avait gagné l’or individuel et on espérait arriver à 11. Il y a eu un faux pas avec Hong Kong, on aurait pu bien faire même au dernier moment. Ça arrive…”.

Mais sinon ça s’est bien passé

“C’était un grand succès. Nous avons ramené 5 médailles dont 4 en or. Il y a douze finales à disputer pour l’or et nous en avons remporté sept”.

Pour les Azzurri, il y avait alors 4 médailles d’argent et 2 bronzes. Dans le détail, l’Italie a terminé avec : l’or pour Alice Volpi, Tommaso Marini (fleuret individuel), fleuret féminin par équipe et épée masculine par équipe ; l’argent pour Alberta Santuccio (épée individuelle), Arianna Errigo (fleuret individuel), Davide Di Veroli (épée individuelle) et l’équipe d’épée féminine; bronze pour Mara Navarria (épée individuelle) et Martina Favaretto (fleuret individuel).

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« Je suis désolé pour le sabre, les 10 médailles viennent à parts égales du fleuret et de l’épée. Le sabre a eu une petite baisse de concentration, il n’a pas eu ce petit plus de chance. Pourtant, les Européens avaient reçu les médailles. on attendait plus et il faudra y réfléchir. Mais la satisfaction demeure ».

La Coupe du monde a également été une sorte de test pour déterminer qui sera l’adversaire le plus coriace des Azzurri en vue des Jeux olympiques.

“Eh bien, la Russie n’était pas là cette fois, et ça veut dire beaucoup d’inquiétude j’ai vu que ça venait de la Hongrie : ils ont gagné trois médailles, deux au sabre et une à l’épée. Le vrai défi est toujours avec la France. A Milan, pour ces coupes du monde, de la nôtre il y avait ce qu’on appelle le facteur domicile. A Paris, la France aura un avantage décisif à cet égard.

Ce sera à eux, ils arriveront le couteau entre les dents de s’imposer à domicile. Mais les défis pour nous sont toujours avec la France. De temps en temps, la Hongrie sort comme je l’ai dit, avec le sabre et peut-être la Corée. L’année prochaine, nos athlètes pourraient également tirer d’une manière différente, et je pense que ce sera toujours bien, également d’un point de vue psychologique.”

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Pour le reste, “ces Coupes du monde se sont bien passées aussi d’un point de vue organisationnel, elles étaient parfaites. Trois étages, un pour la salle d’entraînement et les stands des différentes nations participantes, un pour les bureaux, la salle de presse et la cantine , une seule pour les courses et les finales. Peut-être avions-nous besoin de quelques tribunes supplémentaires, nous étions très encombré, mais sinon pas de problème”.

Jeunes promesses ?

“Eh bien il y a Martina Favaretto, la benjamine du fleuret féminin, elle a terminé deuxième des européennes, troisième de la Coupe du monde mais a perdu face à Alice Volpi, une autre très bonne italienne… Et puis Filippo Macchi, également fleuret, qui a gagné à les Européens et perdu contre Tommaso Marini qui est toujours italien et qui a ensuite gagné à son tour. Au sabre, nous avons remplacé Neri en raison d’une blessure aux Européens mais je pense qu’il pourrait être un athlète décidément intéressant à l’avenir, un point de référence .

À l’épée masculine, je dis Di Veroli, qui a tant gagné aux championnats d’Europe et du monde et qui est très jeune. Ici, je dirais que nous avons trouvé notre phénomène dans l’épée masculine. Au sabre féminin, nous devons donner des chances à Eloisa Passero qui n’avait pas été appelée, mais qui doit être prise en compte pour l’année prochaine car elle est forte”.

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On a parlé de l’absence de la Russie, des « incursions » de la Hongrie, de la Corée. Mais le défi, comme on l’a dit, est toujours avec la France. Avec des cousins ​​d’outre-Alpes, sommes-nous vraiment les plus forts ?

“Juste deux lettres : Oui ! Pour le courage, la classe, mais surtout pour la tradition de l’école ça a toujours été comme ça. La Russie est forte, surtout en fleuret mais elle est derrière nous et la France. Et pour la façon dont j’ai vu notre les gars, même s’il y avait eu les Russes peut-être qu’on n’aurait pas gagné dix médailles, mais on en a eu neuf. Notre fleuret, c’est le pays de Stefano Cerioni et de ses athlètes. La France a un cadre scolaire qui est le même pour tout le monde, avec quelques minimes différences entre les athlètes Mais c’est fort dans toutes les spécialités A vrai dire c’est redoutable au sabre féminin, un peu moins au fleuret C’est une de ces nations que si tu rencontres tu n’es pas content de le faire car ça te met en difficulté. En tout cas, tout va bien mais maintenant on va directement aux JO”.



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