La population n’est pas encore immunisée collectivement contre le HPV. Étant une IST, vacciner 80% de la population pourrait briser la propagation du virus selon ©Film/Alex E. Proimos. Le sexe oral alimente une “épidémie” de cancers de la gorge aux États-Unis et au Royaume-Uni, principalement liée au virus du papillome humain (VPH) qui se propage sexuellement et est associé à plusieurs formes de cancers, dont le cancer de l’oropharynx. En France, les facteurs de risque principaux pour les cancers des voies aérodigestives sont l’alcool et le tabac, mais les cancers liés à l’HPV augmentent, étant d’environ 30 à 40%. Les hommes ont été plus touchés que les femmes jusqu’à récemment, mais la situation s’équilibre progressivement en raison de changements dans les modes de vie. La vaccination est recommandée pour se prémunir contre l’exposition aux HPV et aux variants les plus courants, qui sont responsables de 90% des cancers de la gorge. Depuis 2021, la vaccination est recommandée dans les 11-14 ans, quel que soit le sexe, avec un rappel à six mois. Les personnes ayant des relations sexuelles orales et surtout des partenaires multiples sont plus exposées et doivent être vaccinées jusqu’à l’âge de 26 ans. Les traitements contre ces cancers sont lourds mais répondent bien au chimio et à la radiothérapie. La vaccination de la population est donc une étape essentielle pour prévenir les chiffres alarmants du Royaume-Uni et des États-Unis en matière de cancers de la gorge.
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2024/04/28 20:44(Mise à jour le 28/04 à 21h07) (Zeng Yining, journaliste de l’Agence centrale de presse, Taipei,
