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Le Sénat approuve la loi sur la dispersion : voici comment fonctionne la répartition des demandeurs d’asile | Politique

Le Sénat approuve la loi sur la dispersion : voici comment fonctionne la répartition des demandeurs d’asile |  Politique

23 janvier 2024 à 14h30 Mise à jour : il y a 25 minutes

La très controversée loi de dispersion a été adoptée par le Sénat mardi après-midi. 43 sénateurs ont voté pour et 27 sénateurs contre la loi. Cela signifie que la loi peut entrer en vigueur le 1er février. C’est ainsi que fonctionne la répartition de l’accueil des demandeurs d’asile.

Qui sont distribués ?

Toutes les personnes ayant droit à l’accueil de l’Agence Centrale pour l’Accueil des Demandeurs d’Asile (COA). Cela concerne actuellement environ 50 000 demandeurs d’asile et 15 000 titulaires de statut.

Les demandeurs d’asile sont des personnes qui ont demandé l’asile aux Pays-Bas mais qui ne savent pas encore si elles recevront un permis de séjour. Les titulaires du statut sont des réfugiés qui ont obtenu l’asile et sont donc autorisés à séjourner aux Pays-Bas.

L’intention est que le dernier groupe reçoive un logement et quitte le refuge. Mais en raison de la pénurie de logements, le flux stagne.

Comment est déterminé le nombre de places en garderie nécessaires ?

Tous les deux ans, le ministère estime combien de places d’hébergement seront nécessaires au cours des deux prochaines années. Cela dépend de divers facteurs, tels que le nombre de demandeurs d’asile attendus et le nombre de titulaires de statut encore accueillis.

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Cette prévision sera annoncée fin janvier. Il ne faudra donc pas longtemps avant que le ministère annonce le nombre de places nécessaires pour les deux prochaines années.

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Comment ces lieux sont-ils répartis à travers le pays ?

Ce nombre est ensuite réparti entre les communes en fonction de leur population. Si l’on considère environ 65 000 places requises, Amsterdam – avec plus de 900 000 habitants – devrait accueillir plus de 3 000 demandeurs d’asile. Oegstgeest, une petite commune de plus de 25 000 habitants, compte environ 120 demandeurs d’asile.

En outre, le score dit SES-WOA joue également un rôle. Toutes les communes ont un tel score. Par exemple, un score élevé signifie que les habitants sont plus prospères ou qu’il y a peu de chômage. Une commune ayant un score plus élevé doit alors disposer d’un peu plus de places. Dans les communes ayant un score inférieur, certaines places seront perdues.

Y aura-t-il un centre d’asile dans chaque commune ?

Mais cela ne signifie pas que 120 demandeurs d’asile doivent réellement être hébergés dans la commune d’Oegstgeest.

Dans chaque province, les numéros attribués aux communes sont additionnés. Ces communes auront alors neuf mois pour élaborer ensemble un plan.

Par exemple, ils peuvent décider mutuellement qu’une municipalité ouvrira un centre d’asile plus grand et que l’autre accueillera davantage de titulaires de statut, accueillera des Ukrainiens ou ouvrira un lieu d’accueil spécial pour, par exemple, les demandeurs d’asile mineurs.

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Les communes sont récompensées financièrement si elles ouvrent des lieux d’accueil spéciaux ou créent plus de lieux d’accueil qu’elles ne le devraient selon la clé de répartition. Ce montant peut s’élever à 5 000 euros par place de garde supplémentaire. Ils peuvent dépenser cet argent librement, par exemple pour une piscine.

L’intention est que les municipalités maintiennent les centres de demandeurs d’asile ouverts pendant au moins cinq ans, afin que les abris d’urgence puissent être progressivement supprimés et que le système d’accueil devienne plus stable et plus robuste.

Que se passe-t-il si les municipalités ne coopèrent pas ?

Si une municipalité ne coopère pas, mais qu’il y a suffisamment de refuges dans la province, il n’y a pas de problème. Si le projet d’une province n’est pas réalisé, le secrétaire d’État à l’asile peut intervenir.

Dans des cas extrêmes, le ministre peut désigner un emplacement pour un centre pour demandeurs d’asile. Cela n’était pas possible ces dernières années, mais maintenant que la loi sur la distribution a été votée et que les communes ont reçu une mission légale, c’est possible. Nous ne nous retrouverons dans cette situation qu’au plus tôt au printemps 2025.

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Quand la loi sera-t-elle utile ?

Il faudra donc un certain temps avant que la loi entre en vigueur. Cela s’explique principalement par le fait que les municipalités ont eu le temps de se consulter aux tables provinciales au cours des neuf prochains mois. Le secrétaire d’État sortant Eric van der Burg s’attend à ce que de nombreuses provinces soient prêtes plus tôt.

Il espère donc que de nouveaux centres pour demandeurs d’asile seront ouverts dans les mois à venir. Mais il faudra plusieurs années avant que le système d’abris soit vraiment solide et que les abris d’urgence ne soient plus nécessaires.

Un nouveau cabinet peut-il arrêter la loi ?

Les factions des partis actuellement à la table de formation (PVV, VVD, NSC et BBB) à la Chambre des représentants sont toutes contraires à la loi. Si les négociations aboutissent, cela pourrait avoir des conséquences sur la mise en œuvre de la loi de dispersion. Un nouveau secrétaire d’État pourrait décider de ne pas contraindre les communes qui ne coopèrent pas.

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