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Le Sénat approuve la castration chimique volontaire pour les violeurs répétés – Rádio Senado

Le Sénat approuve la castration chimique volontaire pour les violeurs répétés – Rádio Senado

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La Commission Constitution et Justice (CCJ) a approuvé définitivement le PL 3.127/2019, qui prévoit que la peine sera purgée avec sursis pour les personnes reconnues coupables, plus d’une fois, de crimes sexuels, qui optent pour un traitement hormonal pour réduire la libido. Rédigé par le sénateur Styvenson Valentim (Podemos-RN), le texte offre une alternative aux récidivistes pour les crimes de viol, de violation sexuelle par fraude et de viol sur personne vulnérable. Le projet, rapporté par le sénateur Angelo Coronel (PSD-BA), est soumis à la Chambre.

22/05/2024, 16h31 – MISE À JOUR LE 22/05/2024, 16h32

Durée audio : 02:49

Photo : Saulo Cruz/Agence Senado

Transcription
LA CASTRATION CHIMIQUE VOLONTAIRE DES CONDAMNÉS PLUS D’UNE FOIS POUR CRIMES SEXUELS A ÉTÉ APPROUVÉE PAR LA COMMISSION DE CONSTITUTION ET DE JUSTICE PAR 17 VOIX CONTRE 3. LE PROJET EST TRANSMIS À LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS, S’IL N’Y A PAS D’APPEL AU VOTE EN PLENIERE. LA REPORTEUR MARCELLA CUNHA A LES DÉTAILS : Le projet du sénateur Styvenson Valentim, de Podemos do Rio Grande do Norte, prévoit que toute personne reconnue coupable, plus d’une fois, de crimes contre la liberté sexuelle pourra opter pour la castration chimique et ainsi obtenir une libération conditionnelle. Le traitement hormonal pour freiner la libido sera volontaire et proposé uniquement aux personnes récidivistes de viols, de viols sexuels par fraude et de viols sur une personne vulnérable de moins de 14 ans. Le sénateur Flávio Bolsonaro, du PL de Rio de Janeiro, estime que la mesure empêchera de nouveaux cas : (sén. Flávio Bolsonaro) « C’est peut-être le crime le plus abominable de notre société. Et le traumatisme qui reste pour un enfant, une femme. pour le reste de sa vie, elle est condamnée à la prison à vie et a besoin de beaucoup de traitements pour surmonter ce problème et retrouver sa vie. C’est donc une question qui dépasse la question idéologique. C’est une bonne chose pour beaucoup de femmes et peut-être même pour les violeurs de s’en débarrasser, qui n’en ont même pas le contrôle, selon les cas. » Le texte mentionne que la mesure a été appliquée avec succès dans des pays comme le Royaume-Uni, la Norvège, l’Argentine et certaines parties des États-Unis. La proposition a reçu trois voix contre, dont celle du chef du gouvernement, Jaques Wagner, du PT Bahia. Pour lui, l’inhibiteur de la libido peut favoriser d’autres formes de violence chez les individus présentant une certaine pathologie. (sen. Jaques Wagner) “Nous avons fait cela, il ne pourra plus violer au sens littéral du terme. Je ne sais pas, à Dieu ne plaise, s’il va prendre un couteau : ‘Depuis maintenant, j’ai J’ai souffert de ça à cause des femmes, maintenant je vais faire ceci et cela.’ Je ne sais pas si c’est une issue ou si nous allons pousser ce type dans quoi que ce soit. est-ce qu’il va faire dans la colère. Accepter un traitement ne réduira pas la peine imposée, mais permettra de la purger en probation pendant la durée de l’application hormonale. Le détenu ne pourra quitter le régime fermé qu’après qu’une commission médicale aura confirmé le début de l’effet inhibiteur de la libido. Le rapporteur était le sénateur Angelo Coronel, du PSD de Bahia. Un amendement du sénateur Sérgio Moro, de l’União do Paraná, a été incorporé au rapport afin de réduire de deux tiers à un tiers le temps que le condamné doit avoir purgé en régime fermé pour avoir accès aux soins, effectués dans un hôpital pénitentiaire. L’objectif est de favoriser davantage d’adhésions, compte tenu de la durée plus courte de la libération conditionnelle. De Radio Senado, Marcella Cunha

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