Le secteur marocain de la pastèque doit faire face à de nombreux défis, notamment la sécheresse et les restrictions de production imposées par le gouvernement. Cette situation a entraîné une surproduction de pastèques, avec des volumes abondants mais une demande insuffisante sur le marché. Les producteurs sont malgré tout optimistes quant à l’avenir de la demande. La région de Zagora est particulièrement touchée par les restrictions de production, avec une superficie de culture limitée à 1,5 hectare par producteur. Néanmoins, de nouveaux investisseurs sont attirés par le secteur en raison des succès passés.
Cependant, dans la région de Souss-Massa, la fin de la saison de la pastèque est difficile, avec des prix en baisse et des volumes excédentaires. Les températures plus élevées en Europe pourraient améliorer la demande, en particulier compte tenu de la diminution de la production de pastèques espagnoles.
Malgré les défis auxquels elle fait face, la culture de la pastèque au Maroc est valorisée pour sa haute rentabilité. Cependant, la culture demande une utilisation importante de l’eau, ce qui a conduit le gouvernement à interdire temporairement la production de pastèques pour faire face à la pénurie d’eau. À l’avenir, le ministre de l’Équipement et de l’Eau préconise une utilisation rationnelle et durable des ressources en eau pour l’agriculture.
Le gouvernement prévoit de lancer un contrat de la nappe phréatique pour déterminer les quantités d’eau à consommer et pour identifier les types d’agriculture viables dans les zones concernées. Cette mesure sera mise en place de manière participative avec les élus et les différents acteurs du secteur. Ainsi, la culture de la pastèque au Maroc pourra être exploitée de façon durable et efficace.
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