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le scandale explose. Retards et correctifs – Corriere.it

le scandale explose.  Retards et correctifs – Corriere.it

2024-03-08 15:28:18

De GIAN ANTONIO STELLA

Après la plainte du « Corriere », la Région s’engage à refinancer les restaurations. L’avertissement de Legambiente : « Assez d’autonomie, maintenant que l’État intervienne »

“Heures!”. La Région Sicilienne, par pure coïncidence, au lendemain de la publication dans le « Corriere » des photos de la dégradation de la Villa del Casale, a « découvert » que dans la loi qui a alloué une importante récompense en euros pour les mosaïques de Piazza Armerina était un « oubli ». Au point de mettre même le financement en danger. Dit et fait, tandis que des patrouilles d’hagiographes louanges ils ont couru pour chanter la santé “parfaite” du chantier. Malgré les images, les images télévisées, les plaintes et l’absence des mosaïstes remplacés par des garçons volontaires d’une coopérative, elle s’est précipitée pour reboucher le trou.


Ainsi, avec le kit bureaucratique de 29 “vus”, 34 “vus”, 2 “reconnus”, 3 “considérés” et 2 “crous”, le Département du patrimoine culturel et de l’identité sicilienne, dans une frénésie de chicanes, a reconnu en mars 6 (avant-hier !) que le DDG. n. 5569 « Projet pour l’achèvement de la restauration de la Villa romaine du Casale sur la Piazza Armerina : les interventions sur les mosaïques et les surfaces décorées” contenaient “une erreur” (c’est ainsi qu’ils appellent ça) repris il y a deux mois par le bureau des comptes et a décrété que cette provision désormais inutile “est annulée” et que les fameux 3.387.949,76 euros pour les restaurations, retirés des anciens Fonds européens de développement régional 2014-2020, disparus depuis quatre ans, seront tiré de l’autre partie, c’est-à-dire du « Plan de développement et de cohésion de la région sicilienne, domaine thématique 6. Culture – Secteur d’intervention 1 – Interventions pour protéger et valoriser le patrimoine culturel et le paysage ».


Pour faire court : en raison de retards impardonnables, ces engagements urgents ont été soit refinancés, soit perdus. Avec tout le respect que je dois à ceux qui avaient encore du mal à le dire hier, douze ans après la réouverture de la Villa avant la fin des travaux en juillet 2012 et l’annonce quelques jours plus tard de la démission du gouverneur Raffaele Lombardo (avec pour conséquence l’abandon de la restauration des mosaïques et du revêtement en plexiglas décrépit, jamais repris à gauche par Rosario Crocetta et à droite par Nello Musumeci) , que tout était déjà en place et que seul l’appel d’offres manquait depuis un an et demi mais que celui-ci aussi “est en cours de finalisation”. Voeux.

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Mais vaut-il vraiment la peine d’ignorer ces photos de dégradation, de les faire passer ici et là pour des fausses au nom de la beauté (ébranlée) du site archéologique plutôt que d’en profiter pour exiger qu’elles soient abordées de front, enfin, les problèmes créés par ces couvertures en plexiglas des années 1950 évoqués également le 7 mars dans le « Corriere » d’Andrea Carandini
et remplacé seulement partiellement pendant les années de commissaire par Vittorio Sgarbi (« Les retards n’étaient certainement pas de ma faute ! ») avant que l’argent ne s’épuise et que les politiciens ne pensent à autre chose ? Il y a quelques mois, cela valait la peine de rouvrir le Triclinium après sept interminables années de fermeture car l’escalier n’était pas aux normes (!) d’en faire construire un nouveau à la hâte et de ranger les fantastiques mosaïques avec les travaux d’Hercule juste pour accueillir Sergio Mattarella et le président allemand Frank-Walter Steinmeier et puis tout abandonner à nouveau, sans un seul mosaïste contre au moins huit de la basilique Saint-Marc de Venise, aux nettoyeurs en attendant la nouvelle méga restauration ? Si après le refinancement de dernière minute d’avant-hier, il existe désormais une hypothèse raisonnable selon laquelle l’argent pour les mosaïques arrivera tôt ou tard pour de bon, quand arriveront les six millions et demi pour le fameux revêtement ?

L’archéologue Massimo Osanna, directeur général des musées et principal protagoniste de la réhabilitation et de la relance de Pompéi (là aussi il n’y avait plus de mosaïstes et même la plus célèbre mosaïque, celle de la “Cave canem” à l’entrée de la domus de le poète tragique, méconnaissable à cause de la poussière et de la boue incrustée) écarte les bras d’un air inconsolable : «Nous en avons également parlé avec le ministre Gennaro Sangiuliano: malheureusement nous ne pouvons rien y faire, absolument rien». Bien sûr, vous avez vu les photos prises l’autre mardi et publiées ensuite dans le « Corriere » : « Une douleur. Le manque d’entretien quotidien est grave. D’autant plus que la Piazza Armerina, pour la Sicile, est comme le Parthénon pour Athènes. »

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Le problème est qu’en avouant leur impuissance, les plus hautes autorités politiques et administratives de la culture italienne n’écartent pas le problème de la manière romaine du “ça ne m’appartient pas”. C’était peut-être la faute de tel ou tel ministre. Le problème est que même en cas de négligence totale (voulons-nous rappeler la dégradation du théâtre Eraclea Minoa, du château d’Eurialo à Syracuse ou des quartiers de Sabucina ?) la région sicilienne peut invoquer l’intouchabilité d’un monde absolu, sacré et une autonomie spéciale intangible comme la Dent de Bouddha à Kandy. Toujours accompagné de la revendication d’une telle indépendance totale, indépendamment de toute perplexité des autres, même si elle est exprimée par les plus grands érudits planétaires de tel ou tel secteur, au point de justifier soixante-dix ans plus tard les doutes du Concetto Marchesi sicilien qui mettait en garde l’Assemblée constituante : « Le patrimoine artistique italien exceptionnel constitue un trésor national et, à ce titre, doit être confié à la protection et au contrôle d’un organisme central. Mots saints. Ce qui ne s’applique évidemment pas seulement à la Sicile où, il y a quelques jours, à Agrigente, le gouverneur Renato Schifani a inauguré un gigantesque Telamone construit, selon les créateurs eux-mêmes, à partir de “plus de quatre-vingt-dix fragments appartenant à au moins huit Telamone différents” de l’un des lequel «environ les deux tiers des éléments originaux ont été conservés», ce qui a abouti à être accusé d’être une sorte de «Frankenstein archéologique»… La belle basilique de Saccargia appartient-elle «seulement» à la Sardaigne? Capo Colonna « seulement » en Calabre ? Punta San Vigilio del Garda « seulement » en Vénétie ? Hum…

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Ce qui est sûr, c’est que le doute sur la souveraineté pleine et absolue de l’autonomie spéciale trouble également le sommeil de certains Siciliens. Il suffit de lire la lettre envoyée hier par Legambiente à toutes les autorités régionales et nationales à commencer par le premier ministre. Où, après avoir revendiqué « le rôle de sentinelle envers le site UNESCO, qui a toujours été considéré comme une « surveillance particulière » », l’association accuse : « On constate que la fragilité de la Villa est directement proportionnelle à la superficialité de la politique, de du gouvernement régional, de ceux qui le gèrent et de ceux qui exercent sa protection ». Et il demande de manière provocante : « Nous nous tournons vers le Premier ministre, Giorgia Meloni, pour que la Villa romaine du Casale, sur la Piazza Armerina, ne donne plus une mauvaise image du pays aux yeux de la communauté internationale. Qu’elle soit retirée à l’autonomie sicilienne qui a démontré qu’elle ne sait pas la protéger et la gérer, et qu’elle abuse de l’argent qu’elle génère. Laissons l’Etat s’en charger, à travers un mandat limité au rétablissement du décorum et à l’initiation d’une bonne gestion, en identifiant les personnes compétentes par une mission directe, ou un appel d’offres public, en application de la loi Franceschini”.

Traduction: celui qui permet même aux grandes personnalités de la culture mondiale d’être appelées à la tête des grands musées. Une loi qui, évidemment, n’est jamais arrivée en Sicile…

8 mars 2024 (modifié le 8 mars 2024 | 13h15)



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