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Le sacre de Coco Gauff à l’US Open : le début d’une nouvelle ère dans le tennis féminin

Le sacre de Coco Gauff à l’US Open : le début d’une nouvelle ère dans le tennis féminin

Et le stade Arthur-Ashe hurla. Coco Gauff est tombée à la renverse après un dernier passing de revers imparable qui a définitivement enterré les espoirs d’Aryna Sabalenka (2-6, 6-3, 6-2). Puis les larmes ont coulé. Un moment fort. New York a vécu l’avènement tant attendu de cette jeune femme de 19 ans, promise depuis ses débuts à atteindre les sommets. Un bonheur éternel pour Gauff: sa balle de sacre à l’US Open en vidéo C’est donc chez elle, à l’US Open, que l’Américaine a pris rendez-vous avec son destin. Un moment fort et qui marquera peut-être le début d’une ère pour le tennis féminin. Une possible page d’histoire, qui tranche avec le legs probablement mineur de cette finale d’un strict point de vue tennistique, car ce match fut décevant. Sabalenka, surtout. La Biélorusse sera numéro un mondiale lundi, mais elle s’est autodétruite samedi soir. Gauff mène bien la danse, “KD” et le Court Arthur Ashe s’enflamment Si cette finale a tant manqué d’ampleur, indépendamment de sa portée historique et de la force émotionnelle de la communion d’une jeune championne avec un public incandescent qui n’avait d’yeux que pour elle, c’est parce que les deux joueuses sont passées à côté de leur match à tour de rôle. Pendant un tout petit peu plus d’un set, Coco Gauff a semblé trop petite pour l’événement. Malgré l’expérience de sa finale (perdue) à Roland-Garros en 2022, la protégée de Brad Gilbert ne pouvait plus mal commencer sa finale. Sabalenka, sans être exceptionnelle, allait survoler ce premier acte. Autodestruction Quand la Biélorusse a obtenu des balles de break en début de deuxième manche, le scénario parfait semblait en route. La Reine Saba allait accompagner sa prise de pouvoir dans la hiérarchie d’une autorité incontestable. En réalité, ce n’était qu’une domination de façade, aux fondations fragiles. Il a suffi que Coco Gauff se sorte de ce jeu et qu’elle parvienne à breaker dans la foulée pour que le script initial parte à la poubelle. L’Américaine est rentrée dans cette finale dont Sabalenka a subitement disparu. De 6-2, 1-1, nous sommes passés à 2-6, 6-3, 4-0. Un 9-2 fatal à la Biélorusse comme à l’intérêt de cette finale. Un nouveau rallye de gala et Sabalenka reste à flot dans ce deuxième set L’incapacité de la lauréate de l’Open d’Australie à trouver des solutions (malgré un débreak illusoire à 4-0 dans le troisième set), un plan B, était loin d’une numéro un mondial. Sur les deux derniers sets, on a eu droit à la Sabalenka d’il y a deux ou trois ans, incapable de stopper une effarante hémorragie de fautes directes : 46 au final, contre seulement 19 à son adversaire. Une remarquable entreprise d’autodestruction. Il lui faudra en comprendre les raisons et en retenir les leçons. Mais la forme n’a pas d’importance. Coco Gauff, même avec la complicité manifeste de sa victime du soir, aura eu l’immense mérite de se maintenir à flots. Pas simple, à 19 ans, quand tout semble vous échapper. La marque d’un sacré caractère. Oui, la finale a déçu, mais ce que l’histoire retiendra, c’est qu’en ce 9 septembre 2023, le tennis féminin s’est trouvé une nouvelle reine dont la consécration n’était qu’une question de temps. C’était son heure. Sa finale. C’est, peut-être, son ère qui vient de commencer. Jusqu’où peut aller Gauff? “Physiquement, mentalement, elle a déjà tout” dans un article qui peut se classer haut sur Google
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