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Le risque de diagnostic de diabète gestationnel a considérablement augmenté chez les personnes ayant des scores de risque polygénique élevés et de faibles niveaux d’activité physique

Le risque de diagnostic de diabète gestationnel a considérablement augmenté chez les personnes ayant des scores de risque polygénique élevés et de faibles niveaux d’activité physique

1. Les patientes atteintes de diabète et présentant des scores de risque polygénique élevés courent un risque accru de développer un diabète gestationnel.

2. L’évaluation des scores de risque polygénique chez les patientes à haut risque peut améliorer les possibilités d’intervention précoce pour le diabète gestationnel.

Évaluation du niveau de preuve : 2 (bon)

Résumé de l’étude : Le diabète gestationnel est un diagnostic courant pendant la grossesse qui augmente le risque de mauvais résultats maternels et fœtaux. L’un des facteurs de risque les plus importants du diabète gestationnel (DG) est un diagnostic antérieur de diabète sucré. Des travaux antérieurs ont identifié des variantes génétiques qui augmentent le risque de diabète et de DG, bien que l’on ne sache pas comment les facteurs liés au mode de vie tels que le niveau d’activité physique interagissent avec ce modèle. La présente étude visait à comprendre comment l’exercice et le risque génétique de diabète influencent le risque de DG chez les femmes nullipares aux États-Unis.

Au total, 3533 femmes ont été incluses dans cette étude. Les patientes diagnostiquées avec un DG avaient des scores de risque polygénique plus élevés que les femmes sans diagnostic de DG. Un score de risque polygénique élevé était associé à un risque accru de diagnostic de DG. À l’inverse, des niveaux d’activité physique plus élevés étaient associés à un risque réduit de DG. Les patientes qui ont démontré de faibles niveaux d’activité physique en début de grossesse étaient plus susceptibles de développer éventuellement un DG. Les facteurs suivants étaient également associés à un risque accru de DG, à la fois indépendamment et en combinaison avec de faibles niveaux d’activité physique et des scores de risque polygénique élevés : âge maternel supérieur à 35 ans et indice de masse corporelle supérieur à 25 ans.

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Cette étude de cohorte par Pagel et al fournit des preuves que de faibles niveaux d’activité physique en combinaison avec une prédisposition génétique augmentent le risque de diabète sucré gestationnel chez les patientes nullipares au cours de leur première grossesse. Ces informations peuvent être utiles pour identifier les patients à risque élevé de DG et proposer une intervention précoce pour éviter des issues maternelles et fœtales indésirables. Une force de cette étude est la grande taille de l’échantillon et la collecte de données provenant de sources multiples (c’est-à-dire génétiques, cliniques, autodéclarées). Cependant, les résultats de cette étude peuvent avoir une généralisabilité limitée en raison des critères d’inclusion stricts et doivent être interprétés avec prudence étant donné qu’une grande partie des données ont été autodéclarées par les participants.

Cliquez ici pour lire cette étude dans JAMA

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En profondeur [prospective cohort]: Il s’agissait d’une étude de cohorte multicentrique menée aux États-Unis. Les patientes ont été recrutées entre 2010 et 2013 et suivies pendant toute la durée de leur grossesse et au moment de l’accouchement. Les participantes ont été sélectionnées dans une cohorte d’étude plus large et ont été incluses si elles étaient enceintes, de race blanche et n’avaient aucun antécédent de diabète ou de prédiabète avant l’étude. Les patients ont auto-déclaré leurs niveaux d’activité physique et l’activité a été standardisée en mesures d’équivalents métaboliques. Le génotypage a été effectué à l’aide de méthodes standardisées et leur score de risque correspondant a été calculé en fonction de la fréquence des allèles à haut risque.

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Les femmes qui ont développé un DG avaient un score de risque polygénique significativement plus élevé que celles qui n’en avaient pas : le score de risque moyen chez les patients atteints de DG était de 8,49 (écart type 0,58) et de 8,25 (0,54) chez les patients sans DG (p<0,001). La probabilité d'un diagnostic de DG augmentait avec le score de risque polygénique de chaque patient par rapport à la moyenne : dans le deuxième quartile, l'odds ratio était de 1,1 (intervalle de confiance à 95 % 0,60-2,0), de 1,8 (1,0-3,1) dans le troisième quartile et de 2,9 ( 1,7-4,8) dans le quatrième quartile. Les patientes atteintes de DG avaient des chances significativement plus élevées d'avoir le niveau d'activité physique le plus bas au début de leur grossesse (rapport de cotes 0,5, intervalle de confiance à 95 % 0,3-0,8).

Parmi les patientes de 35 ans ou plus au moment de leur première grossesse, l’odd ratio pour le DG parmi celles ayant un score de risque polygénique élevé était de 5,1 (2,8-9,2) et pour un faible niveau d’activité physique était de 4,5 (2,5-7,9). Parmi les patients ayant un indice de masse corporelle élevé de plus de 25 ans, l’odds ratio de GMD parmi ceux ayant un score de risque polygénique élevé était de 3,2 (2,1-4,7) et pour ceux ayant une faible activité physique était de 2,4 (1,7-3,6).

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Image : PD

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