Nouvelles Du Monde

Le retour triomphal de la saga Survivre à avec Les épreuves Outlast

Le retour triomphal de la saga Survivre à avec Les épreuves Outlast

Après six années d’absence, la saga Survivre à revient enfin avec un tout nouveau cauchemar pour les joueurs affamés de sensations fortes. Et force est de constater que les fans l’attendaient avec impatience, l’engouement pour ce troisième chapitre ayant permis au studio montréalais Red Barrels d’enregistrer le plus gros succès de son histoire. «On en rêvait, on l’espérait, mais on n’aurait jamais cru que ça prendrait une telle ampleur», confie le cofondateur Philippe Morin.

L’intérêt pour la franchise vidéoludique Survivre à ne fait visiblement que croître avec les années. À preuve, ils sont déjà plus de 1,6 millions de joueurs à s’être procuré le tout dernier chapitre – Les épreuves Outlast – en accès anticipé depuis sa mise à feu sur ordinateur, le printemps dernier. Et c’est finalement cette semaine que le jeu est débarqué sur les consoles de Sony et Microsoft.

«C’est le meilleur lancement de notre histoire. Ça n’a pas tout le temps été facile, la route a été sinueuse pour en arriver là, mais on est extrêmement fiers du résultat», avance Philippe Morin, cofondateur et designer de jeu chez Red Barrels.

Survivre à l’horreur

Dès sa création, en 2013, la franchise Survivre à a marqué au fer rouge les joueurs friands d’atmosphères anxiogènes, de sueurs froides et d’hémoglobine déversée généreusement. Le studio Red Barrels les initiait alors à un monde glauque et barbare où le seul but – outre les diverses missions proposées – est fort simple: survivre à l’expérience.

Lire aussi  Uber intente une action en justice pour bloquer l'augmentation de salaire des chauffeurs de New York

Une tâche, on l’a rapidement deviné, plus ardue qu’anticipé.

Car contrairement aux autres jeux d’horreur – Resident Evil, Silent Hill et compagnie –, Outlast ne fournit à ses adeptes que peu de ressources, les laissant pratiquement démunis devant les forces obscures.


Photo fournie par Red Barrels

Oubliez donc les pistolets, armes blanches, grenades ou tout autres armes; seuls quelques avantages pouvaient être glanés ici et là, une potion ou un remède permettant d’octroyer momentanément une mince longueur d’avance sur ses adversaires.

«La plupart des expériences horrifiques imposent certaines limitations aux joueurs; on ne peut pas être une machine de guerre invincible dans un jeu d’horreur, ça irait contre le principe. Mais on voulait pousser ça encore plus loin», explique Philippe Morin.

«Dans la vie de tous les jours, la peur arrive souvent quand on se sent impuissant face à une situation ou des événements qui nous entourent. Alors que notre protagoniste n’aie aucun moyen de se défendre outre des outils lui donnant l’opportunité de s’enfuir, ça vient chercher quelque chose de plus profond, de psychologique dans la peur», poursuit-il.

Lire aussi  Février 2024, mais pour longtemps

On applique aujourd’hui cette même formule dans Les épreuves Outlast parachutant les joueurs en plein coeur de la Guerre froide alors que la tristement célèbre corporation Murkoff mène des expériences dévastatrices sur des cobayes, disons, pas très consentants. Pensez lavage de cerveau, tortures physiques et actes de boucherie innommables. L’équipe de Red Barrels cite d’ailleurs les films cube et Décadence II – des oeuvres ne faisant pas dans la dentelle, soyons honnêtes – comme sources d’inspirations principales.

De la suite dans les idées

Maintenant que cette nouvelle aventure est enfin déployée sur les consoles de la planète, l’univers d’Survivre à semble destiné à continuer de prendre de l’expansion. En plus d’avoir des idées plein la tête pour des contenus vidéoludiques futurs, Philippe Morin annonce que des discussions pour porter la saga à l’écran vont bon train.

«Des négociations sont en cours, donc je ne peux pas en dire plus. On a eu quelques offres dans le passé qui ne sont jamais abouties, mais je crois que cette fois-ci c’est la bonne. On verra si on a quelques chose à annoncer dans les prochains mois», avance-t-il.

Les épreuves Outlast: Une expérience cauchemardesque absolument terrifiante ★★★★ 1/2

Disons-le simplement: Les épreuves Outlast est l’expérience la plus terrifiante à laquelle il nous a été donné de jouer. Rien de moins.

Lire aussi  Le chanteur Ludovick Bourgeois met en vente ses deux triplex entièrement rénovés à Blainville

Les jeux d’horreur sont légion, se succédant sur nos consoles, ordinateurs et téléphones mobiles à un rythme effréné depuis moult années. Si plusieurs d’entre eux sont réussis, rares sont ceux qui réussissent à évoquer en nous la terreur pure et dure.

Plus Les épreuves Outlast fait partie de ce club très sélect.

Grâce à ses ambiances anxiogènes suffocantes, ses scènes d’action enlevantes et sa prémisse absolument horrifique, on a passé de nombreuses heures plongé dans un climat de peur réelle, scotché à nos écrans et nos mains suintantes agrippant fermement la manette.

Sans passé ni morale

On nous plonge ici en pleine Guerre froide, soumis à des expériences barbares et innommables conduites par la corporation Murkoff. Le but ultime? Extraire le protagoniste de son passé, le délestant au passage de toute échelle de valeurs morales ou éthiques pour en faire une coquille vide, entièrement malléable par des entités aux desseins funestes.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT