Le match : 2-1
Le nouveau Racing, désormais sous pavillon américain, est bien né. Le RCSA a fait chavirer de bonheur ses bouillants supporters en s’imposant 2-1 face à l’OL, à l’occasion de la première journée.
Il a fallu attendre l’heure de jeu pour voir le match basculer, sous l’impulsion de Jean-Ricner Bellegarde (voir par ailleurs). Surpris par l’ancien Lensois, l’OL a poussé en fin de match. Oublié par Deminguet au deuxième poteau, Barcola a permis à Tagliafico de sauver l’honneur (88e) d’une équipe rapidement privée de Mata (20e) en plus de Lopes et de Lovren. Trop tard pour arracher un point qui n’aurait pas été immérité pour Lyon.
Les hommes de Laurent Blanc ont notamment réalisé une bonne première période. Ils ont vu l’excellent Sels dévier une tentative de Lacazette sur le poteau (41e). Ils ont aussi connu trois situations litigieuses dans la surface alsacienne, Bellegarde entravant la course de Barcola (12e), Emegha et Nyamsi donnant involontairement un coup de tête à Tolisso puis à Caqueret. Auteur de seulement huit tirs (contre 23 pour l’OL), le Racing a fait preuve de réalisme dans les deux surfaces. Il s’est montré solidaire et travailleur mais également irrégulier. Le signe d’une équipe jeune, encore en construction.
Lyon a marqué lors de ses 26 dernières confrontations face à Strasbourg en Ligue 1, soit depuis un 0-0 datant de septembre 1999.
Le joueur : Bellegarde, leader inattendu
À un an de la fin de son contrat, Jean-Ricner Bellegarde espérait quitter l’Alsace cet été. Courtisé par Nice, il a vu Strasbourg refuser une offre bien loin des 10 M€ demandés par le RCSA. Frustré mais professionnel, le milieu de 25 ans a bien travaillé pendant la préparation. Contre l’OL, il a été un des meilleurs, omniprésent au duel. Positionné très haut, proche d’Emegha, il a fait mal à l’adversaire notamment par son pressing (8 récupérations, record de son équipe) et ses raids verticaux qui ont cassé les lignes. Il a offert les trois points aux hommes de Patrick Vieira, d’un coup franc rentrant tiré avec malice (63e) et en prenant de vitesse Caqueret avant de servir Mothiba (75e). Main sur les oreilles, il a reçu une ovation largement méritée de la part d’une Meinau qu’il devrait quitter libre, l’été prochain.
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