Alors que nous nous dirigeons vers la fin de l’année 2023, qui est presque certaine d’être la plus chaude jamais enregistrée, les canicules, les feux de forêt, les inondations et autres catastrophes naturelles menacent non seulement le monde entier, mais surtout les régions nordiques.
Un expert en météorologie, Gilles Brien, a souligné ces risques lors d’une interview à LCN. Il a commenté le rapport de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) publié vendredi dernier, qui estime à plus de 99% les chances que 2023 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Selon lui, le Québec est particulièrement vulnérable aux conséquences du réchauffement climatique dans les années à venir. Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les températures continueront d’augmenter, entraînant des records météorologiques de plus en plus anormaux.
Il est important de souligner que le réchauffement climatique n’affecte pas de la même manière toutes les régions de la planète. Les régions nordiques subissent les conséquences deux à trois fois plus rapidement que les régions du sud, comme l’a précisé Gilles Brien.
De plus, les personnes les plus vulnérables de la société, telles que les personnes âgées, les immigrants et les personnes sans-abri, sont les premières à souffrir des changements climatiques. Comme l’a mentionné M. Brien, les changements climatiques sont discriminatoires, car lors de canicules et de vagues de chaleur, ce sont elles qui sont les premières victimes.
Pour obtenir plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez visionner la vidéo ci-dessus de l’interview complète.
