Dans un effort pour apaiser les troubles sociaux dans son pays, le président équatorien Lasso réduit les prix du carburant. La question est de savoir si la mesure est suffisante pour mettre fin aux manifestations. Les manifestants avaient exigé une coupe plus nette.
Les manifestations et les grèves dans le pays sud-américain durent depuis des semaines. Des pénuries alimentaires sont apparues et des états d’urgence ont été déclarés dans six provinces. Lasso a accusé les manifestants de tentative de coup d’État.
Les protestations viennent des Indigenas, les premiers habitants du pays qui appartiennent à la partie la plus pauvre de la population. L’une des revendications est que le président Lasso dégage le terrain. De plus, les manifestants veulent que la nourriture et les autres denrées alimentaires ne deviennent pas de plus en plus chères. Ils demandent également plus d’argent pour l’éducation.
main tendue
Dans un discours télévisé, Lasso a déclaré que les prix du carburant sont au cœur du conflit. Il a dit qu’il tendait la main aux manifestants, mais “ceux qui se livrent au chaos, à la violence et au terrorisme” seront sévèrement punis. “Le pays doit revenir à la normale.”
Les pourparlers entre les représentants du gouvernement et les leaders de la contestation ont échoué ces dernières semaines.
Au moins 100 personnes ont été blessées lors de manifestations dans la capitale Quito, parmi des manifestants et des policiers. Des barrages routiers ont été érigés et des magasins pillés.
