En visite à Marseille la semaine dernière, le pape François rendait hommage aux migrants morts en mer dans un discours poignant d’humanité: «Ce sont des noms et des prénoms, ce sont des visages et des histoires, ce sont des vies brisées et des rêves anéantis.» Cette phrase, ou son équivalent, Cécile Pin l’a sûrement formulée pour elle-même, à voix basse, pendant l’écriture de son premier roman. C’était en 2020. La jeune femme, née à Paris en 1996, vient de terminer un master de philosophie à Londres, où elle s’est installée à 18 ans. Elle est à peine embauchée comme assistante éditoriale chez Pinguin Random House que la pandémie de covid suspend sa vie professionnelle.
Elle en profite pour rédiger un morceau de fiction à partir des recherches qu’elle mène depuis quelque temps sur les diasporas vietnamiennes et sa propre histoire familiale. Deux mille mots avec lesquels Cécile Pin remporte le London Writers Award. «Les lauréats étaient invités à suivre un programme d’écriture. On se rencontrait régulièrement pour se donner des retours sur le travail en cours», raconte-t-elle par-delà la Manche et l’écran. C’est le début des Ames errants dont les droits sont déjà vendus pour dix traductions à ce jour.
Cet article vous intéresse?
Ne manquez aucun de nos contenus publiés quotidiennement – abonnez-vous dès maintenant à partir de 9.-CHF le premier mois pour accéder à tous nos articles, dossiers, et analyses.
CONSULTER LES OFFRES
Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:
Consultez tous les contenus en illimité sur le site et l’application mobile
Accédez à l’édition papier en version numérique avant 7 heures du matin
Bénéficiez de privilèges exclusifs réservés aux abonnés
Accédez aux archives
Déjà abonné(e) ?
Se connecter
dans un article qui peut être bien référencé sur Google.
#Cécile #Pin #Les #enfants #réfugiés #appréhendent #leur #passé #par #fragments
publish_date]